La soutenabilité de la croissance et du développement - Principales définitions

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produit caractérisé par le fait qu’il est non excluable (l’accès ne peut pas être limité à ceux qui paieraient) et rival (l’utilisation par un agent économique empêche l’utilisation simultanée par d’autres).

elle est définie dans la Convention sur la diversité biologique comme « la variabilité des êtres vivants de toute origine y compris, entre autres, les écosystèmes aquatiques et les complexes économiques dont ils font partie ». La biodiversité se décompose entre la diversité écologique (celle des écosystèmes), la diversité des espèces et la diversité génétique (variations au sein des espèces).

partie des ressources naturelles de la planète qui est exploitée pour produire. La notion de capital naturel est mobilisées pour faire de la nature un facteur de production. Elle conduit parfois à estimer la valeur monétaire des services de la nature et leur apport à la croissance économique.

notion plus large que celle de biens communs, les communs désignent des ressources collectives gérées par la collectivité.

selon l’OCDE, la croissance verte signifie « promouvoir la croissance économique et le développement tout en veillant à ce que les actifs naturels continuent de fournir les ressources et services environnementaux dont dépend notre bien-être. ». Autrement dit, il s’agit d’une croissance économique soucieuse de la préservation de l’environnement sur le long-terme.

coûts que doivent subir les offreurs ou les demandeurs pour mener à bien un échange, une transaction. Ils peuvent correspondre aux coûts liés à la négociation d’un contrat, à ceux de la recherche d’un partenaire, ceux de découverte du prix… Selon Ronald Coase, ce sont ces coûts de transaction qui justifient l’existence des entreprises.

approche selon laquelle un arrêt de la croissance économique, voire une diminution du PIB est indispensable pour résoudre le problème environnemental.

modèle de développement qui prône la conciliation des besoins des générations présentes avec ceux des générations futures. Le développement durable (ou soutenable) s’appuie sur trois piliers : un pilier économique, un pilier social et un pilier environnemental.

effet paradoxal des mesures d’amélioration de l’efficacité énergétique des produits mis en évidence par William Stanley Jevons. Selon lui, quand des produits deviennent moins polluants, leur consommation tend à augmenter, ce qui peut maintenir constante, voire augmenter la pollution liée à leur usage.

quantité de gaz à effet de serre émise par la consommation et les investissements dans un pays, que les biens et services utilisés soient produits sur le territoire national ou importés.

mesure de la quantité de ressources terrestres nécessaires pour la consommation de biens et services et l’absorption des déchets dans un pays. Elle se mesure en « Terre » et permet d’identifier le nombre de planètes qui seraient nécessaires si tous les habitants de la planète avaient les mêmes standards de vie que ceux du pays en question.

approche de la justice sociale selon laquelle il faut préserver les chances des générations futures sans entraver celle des générations présentes.

effet (positif ou négatif) de l’activité économique d’un agent sur le bien-être d’un ou plusieurs autres agents qui n’est pas compensé par une transaction monétaire.

ensemble des impôts, taxes ou redevances qui portent sur un produit polluant ou un produit qui porte atteinte à l’environnement.

politique qui vise à limiter la défaillance liée à une externalité en la faisant entrer dans les calculs des agents économiques. L’internalisation prend souvent la forme de mesures (taxation ou marché d’échange de quotas) qui visent à attribuer un prix à l’externalité.

système par lequel des quotas d’émission d’une ressource (le CO2 par exemple) sont attribués (gratuitement ou par enchères) à des agents économiques. Si ces agents doivent émettre une quantité de cette ressource qui dépasse leur quota, ils doivent acheter plus de quotas, si, au contraire, ils émettent moins que leur quota, il peuvent en vendre. Le marché permet d’attribuer un prix à la ressource.

 notion centrale pour comprendre les effets de l’externalité. Le rendement social renvoie à l’effet d’une activité économique sur le bien-être de la collectivité, alors que le rendement privé renvoie à l’effet d’une activité économique sur le bien-être de l’agent économique.

fait que la croissance économique puisse se maintenir dans le temps. La soutenabilité est une exigence portée à la croissance actuelle : il faut viser qu’elle se fasse sans limiter les possibilités futures de croissance.

approche selon laquelle la soutenabilité de la croissance repose sur le maintien à un niveau constant du capital total utilisé pour produire. Cette approche s’appuie sur la possibilité d’une substitution entre les différentes formes de capitaux, et en particulier sur la substituabilité entre capital naturel et capital technique ou physique.

approche selon laquelle la soutenabilité de la croissance exige le maintien à un niveau constant du capital naturel car ce dernier n’est pas remplaçable par les autres formes de capitaux.

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