Les transformations des structures économiques et financières - Mécanismes et concepts

Sommaire

La productivité désigne l'efficacité avec laquelle un ou des facteur(s) de production est (sont) utilisé(s) dans une opération productive.

 

On distingue trois types de productivité : la productivité du travail, la productivité du capital et la productivité globale des facteurs.

 

La productivité se mesure à partir de ratios : on divise la production par la quantité de facteur de production mobilisée pour obtenir cette production.

Néanmoins, la production comme la quantité de facteur de production mobilisée peuvent être évaluées de plusieurs manières ;

Par exemple, pour la productivité du travail, le plus utilisé est celui qui consiste à rapporter la production finale (en valeur ou en quantité) au nombre d'heures de travail qui ont été nécessaires pour la réaliser 

La mesure de la productivité s'effectue

soit en volume (lorsqu'on utilise des unités physiques au numérateur - par exemple, un nombre de véhicules produits à l'heure de travail - ou lorsqu'on utilise des grandeurs monétaires en prenant soin d'en défalquer les hausses ou baisses de prix par rapport à une année donnée), soit en valeur (lorsqu'on utilise des unités monétaires).

 

On appelle gains de productivité l'évolution dans le temps (habituellement l'année) de ce ratio. Les gains de productivité ne sont pas forcément associés à une hausse de production, puisqu’ils peuvent être obtenus avec une diminution de la quantité de facteur de production mobilisée.

 

Remarque : on obtient alors la productivité horaire apparente du travail ; apparente, parce qu'elle ne tient pas compte de l'éventuelle augmentation ou diminution du recours à d'autres moyens de production qui ont pu contribuer à diminuer ou augmenter l'utilisation de travail direct.  On cherche à isoler l’efficacité d’un facteur de production mais on occulte le fait que l’efficacité d’un facteur dépend de la façon dont il est combiné avec l’autre facteur de production. Ainsi la production réalisée par un travailleur va dépendre des outils dont il dispose. De la même façon, l’efficacité d’une machine dépend de la compétence du travailleur qui l’utilise.

 

La productivité du capital qui permet de rendre compte de l’efficacité du facteur capital est également une productivité apparente. 

 

Pour contourner cette difficulté, on procède plutôt au calcul de la productivité globale des facteurs (PGF) qui est le rapport entre le niveau de production (évaluée en valeur ou en volume) et l’ensemble des facteurs de production (capital et travail ) mobilisés pour obtenir cette production.

Cette mesure soulève des difficultés techniques puisqu’il faut ajouter du capital et du travail qui sont par nature hétérogènes. Cette productivité globale des facteurs correspond au progrès technique. En effet on considère que le progrès technique correspond à une augmentation de la productivité globale des facteurs.

On distingue les agents à besoin de financement et les agents à capacité  de financement.

  • Les agents à besoins de financement, sont ceux dont les dépenses sont supérieures à l’épargne
  • Les agents à capacité de financement sont ceux dont les dépenses  sont inférieures à l’épargne

 

Pour financer ses projets une entreprise a plusieurs possibilités :

  • Un financement interne, elle fait alors appel à ses profits passés, c’est ce que l’on appelle l’autofinancement.
  • Un financement externe qui recouvre plusieurs modalités :  
    • L’endettement qui peut se faire auprès d’une banque (on parle alors de financement externe intermédié) ou par l’émission d’obligations sur le marché (il s’agit alors d’un financement externe direct)
    • L’émission d’actions sur le marché financier. Il s’agit également d’un financement externe direct.

Chacune de ces modalités présente des avantages et des inconvénients pour l’entreprise, comme le résume le tableau ci dessous :

 

 

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