En 2022, l’UE a dépensé 352 milliards d’euros en recherche et développement (R&D), soit l’équivalent de 2,2 % de son PIB (la production totale de biens et services), selon une étude récente de l’institut européen de statistiques Eurostat. L’objectif fixé par l’UE en 2000, à savoir que ces dépenses représentent 3 % du PIB d’ici 2020, n’est toujours pas atteint.En 2022, seuls quatre pays ont dépassé le seuil des 3 % : la Belgique, la Suède, l’Autriche et l’Allemagne. La France se situe légèrement en dessous de la moyenne européenne, avec des dépenses de R&D représentant 2,1 % de son PIB. Dans l’UE, les dépenses de R&D proviennent principalement des entreprises (66 % du total), suivies du secteur de l’enseignement supérieur (22 %), du secteur public (11 %) et du secteur privé à but non lucratif (1 %).Les dépenses de R&D de l’UE rapportées au PIB sont équivalentes au ratio enregistré en Chine (2,4 %) et inférieures aux ratios du Japon (3,34 %), des États-Unis (3,46 %) ou encore de la Corée du Sud (4,93 %). Cet écart entre l’UE et les autres pays s’explique surtout « par les niveaux de dépenses de R&D au sein des entreprises », ceux du secteur public et de l’enseignement supérieur étant relativement équivalents, précise Eurostat. Il rappelle que la R&D répond à des enjeux « de prospérité et de compétitivité économique, mais aussi d’autonomie ».
Bref ! Voici des éléments intéressants à commenter dans le cadre de nos programmes :
En seconde tronc commun on pourra faire un lien vers les objectifs d’apprentissage concernant l ‘utilisation des données statistiques pour travailler le calcul et la lecture des proportions exprimées en pourcentage.
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Quels sont les sources et les défis de la croissance économiques ? sur la question par exemple du rôle des institutions sur l’incitation à investir et innover ou encore pour montrer le rôle du progrès technique endogène.
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