Actu-éco : la croissance économique de la Chine

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La Chine a enregistré au premier trimestre 2021 une croissance de son PIB de 18.3 % par rapport au premier trimestre 2020 selon des données publiées vendredi dernier par l’institut chinois de statistiques.

Il s’agit de la plus forte augmentation enregistrée depuis le début de la publication de ces statistiques en 1993.L’économie chinoise avait été affectée au premier trimestre 2020 par les restrictions sanitaires prises pour lutter contre l’épidémie de Covid-19. Le Fonds monétaire international, prévoit pour la Chine une croissance de 8,4 % en 2021, l’une des plus élevées au monde avec celles anticipées pour l’Inde et les États-Unis, puis de 5,6 % en 2022.Avec un PIB de 11 900 milliards d’euros en 2019, selon la Banque mondiale, la Chine est la deuxième puissance économique mondiale après les États-Unis (17 830 milliards) et devant le Japon (4 228 milliards).

En décembre 1978, un peu plus de deux ans après le décès de Mao Zedong, Deng Xiaoping prend le contrôle du Parti communiste chinois. Il lance alors une série de réformes visant à ouvrir et libéraliser l’économie du pays . En 2001, la Chine devient membre de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), et s’engage à ouvrir davantage son territoire aux investissements et aux importations. Du fait d’une croissance soutenue à partir des années 1980, moins de 1 % de la population chinoise vit désormais dans l’extrême pauvreté, dont le seuil est fixé à 1,90 dollar par jour par la Banque mondiale, contre plus de 66 % en 1990. 

Le revenu national brut par habitant a été multiplié par six entre 1995 et 2018, selon la Banque mondiale. En ouvrant son économie en 1978, la Chine commence à accueillir sur son sol des entreprises étrangères qui délocalisent une partie de leur production. Les rémunérations relativement faibles des salariés chinois sont un facteur qui attire les implantations des entreprises étrangères. La Chine autorise les entreprises étrangères à produire en Chine à condition qu’elles exportent toute leur production. Pour pouvoir vendre sur le marché chinois, ces entreprises doivent nouer des alliances stratégiques avec des entreprises du pays et leur transférer des technologies dans des secteurs qui intéressent le régime chinois, comme l’automobile et le nucléaire.

La Chine a aussi mis en place des zones économiques spéciales (ZES), des zones bénéficiant d’une réglementation économique spécifique avec pour objectif d’attirer des entreprises étrangères, comme à Shenzhen, devenue aujourd’hui l’une des villes les plus peuplées de Chine.

Bref ! Voici des éléments intéressants à commenter dans le cadre de nos programmes :

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