ACTIVITÉS : L'économie en question #15 - Temps et risque : la finance pour amie

ACTIVITÉS : L'économie en question #14 - Temps et risque : la finance pour amie

L’économie en questions, un cycle de conférences pour apprendre l'économie autrement

Titre 5 - Temps et risque : la finance pour amie ?

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Le lexique du chapitre :

Base monétaire 

Agrégat monétaire constitué par la monnaie fiduciaire et les réserves obligatoires des banques commerciales déposées auprès de la banque centrale.

M1 

Cet agrégat monétaire correspond aux formes de monnaie les plus liquides. Il comprend la monnaie fiduciaire (billets et pièces en circulation) ainsi que la monnaie scripturale (comptes à vue) qui peut être immédiatement utilisée grâce à différents moyens de paiement. 

M2

Agrégat constitué de M1 et de comptes de dépôts rémunérés (livrets A, comptes d’épargne‑logement, livrets de développement durable et solidaire).

M3

Cet agrégat large de la masse monétaire contient M2 et des instruments financiers émis par les établissements financiers et souscrits par des épargnants et investisseurs pour une durée inférieure à deux ans. 

 

Le point théorique : La neutralité de la monnaie 

Dans l’histoire de la pensée économique, certains économistes ont considéré la monnaie comme neutre dans le cadre d’une approche dichotomique des liens entre la sphère monétaire et la sphère réelle. Ainsi, au début du XIXème siècle, Jean-Baptiste Say considère que la monnaie est un simple « voile » posé sur les échanges tandis que John Stuart Mill considère qu’elle est « insignifiante ».

L’un comme l’autre veut signifier que l’accroissement de la quantité de monnaie en circulation n’apas de conséquence sur l’activité économique réelle, son accroissement ne faisant pas augmenter les échanges et la production. Les effets d’une hausse de la quantité de monnaie ne seraient donc que nominaux, c’est-à-dire une hausse du niveau général des prix. 

Cette conception se retrouve dans des théories plus récentes, notamment dans les travaux de Milton Friedman (1912-2006) dont l’influence a été importante dans les années 80. Chef de file du courant monétariste, Friedman considère en effet qu’une variation de la quantité de monnaie provoquée par une politique monétaire expansionniste peut avoir des effets à court terme, mais ces effets disparaissent à long terme. Dans un premier temps, la hausse de la quantité de monnaie se traduit par une inflation que les agents économiques, sous l’effet d’une illusion monétaire, ne perçoivent pas tout de suite mais qu’ils finissent par identifier, ce qui les conduit à demander des hausses de salaires pour maintenir leur pouvoir d’achat.  L’effet d’une hausse de la masse monétaire serait donc une spirale inflationniste.

Les pistes de débats : Faut-il avoir confiance dans les cryptomonnaies ?

Lien avec les programmes : Première et CPGE

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