L'économie en questions

Mercredi 22 mai 2024 de 17h30 à 19h

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Avec Bruno Bensasson &

Benoit Coeuré, Président de l'Autorité de la concurrence

Modération : Fatima Ait Said, Professeur, Académie de Paris

Imperfections de marché et solutions microéconomiques

• Des mérites et des limites de la concurrence

Dans ces circonstances, un oligopole voire un monopole n’est pas le signe d’un manque de concurrence mais le résultat naturel et efficace des contraintes de production. Dès lors, il serait contreproductif pour les autorités de vouloir forcer l’entrée de nouveaux acteurs: cette concurrence accrue ne ferait qu’augmenter le coût global.

• Des externalités et de leur prise en compte

Pour que les marchés fonctionnent de façon « pure et parfaite » (MPP), il faut notamment qu’à prix donnés, les agents puissent faire leurs choix et maximiser leur satisfaction sans que cette satisfaction ne dépende des choix des autres.Alors, les choix individuels, guidés par les prix, permettent d’aboutir à un équilibre collectivement PARETO-efficace.

• De la bonne et de la mauvaise fiscalité

Les contributions ne sont pas nouvelles et un proverbe français prévoit qu’elles dureront encore longtemps. Car pour pallier les imperfections inévitables des marchés, en particulier financer la production de biens publics et limiter les inégalités, les pouvoirs publics ont besoin de ressources, ressources en nature tel le sel de la gabelle, impôt impopulaire du Moyen-Âge, ou ressources en monnaie aujourd’hu

Avec :

Benoit Coeuré, Président de l'Autorité de la concurrence

Modération :

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