Première : cours et corrigés

Synthèse

 

Déroulé du chapitre :

Question 1. Comprendre et pouvoir illustrer la diversité des liens qui relient les individus au sein de différents groupes sociaux (familles, groupes de pairs, univers professionnel, associations, réseaux)

Question 2. Connaître les critères de classement des PCS 

Question 3. Comprendre et savoir illustrer le processus d’individualisation ainsi que l’évolution des formes de solidarité en connaissant la distinction classique entre solidarité « mécanique» et solidarité «organique».

Question 4. Comprendre comment les nouvelles sociabilités numériques contribuent au lien social.

Question 5. Comprendre comment différents facteurs (précarités, isolements, ségrégations, ruptures familiales) exposent les individus à l’affaiblissement ou à la rupture de liens sociaux

Conforme au programme officiel (BO)

La recherche des origines du lien social, qui unirait l’ensemble des membres d’un groupe social et assurerait leur cohésion, est essentielle en sociologie.

L'individu est relié à la société par différents types de liens sociaux.

Au cours de sa vie, à l’aide de sa famille, l’enfant apprend petit à petit les règles de vie en société. En les respectant il acquiert une place dans son groupe familial puis par extension dans la société tout entière. Les liens familiaux sont donc essentiels à la construction de l’individu.

a

L’individu va ensuite côtoyer d’autres instances comme les groupes de pairs. Il s’agit, par exemple, des amis à l’école qui vont permettre à celui-ci d’intérioriser des règles et des valeurs propres au groupe auquel il appartient. A travers les jeux, les interactions se construisent et donnent une place à chacun. L’individu est en interdépendance avec ses semblables.

Le lien marchand est typique des sociétés modernes. Par la mise en relation d’acheteurs et de vendeurs, nos économies sont des facteurs de liens sociaux. Nous sommes interdépendants les uns des autres. L’organisation économique permet ainsi de trouver le producteur spécialisé dans une production qui échange le fruit de son travail contre celui des autres. Les salariés sont aussi en lien direct avec un employeur dans le cadre du contrat de travail qui fournit de nombreuses sources de sociabilités (lien avec la hiérarchie, les collègues, les organisations syndicales…).

Il existe aussi des liens politiques : un individu est un citoyen qui est amené à prendre part aux décisions collectives par le vote par exemple et à exprimer ses idées à l’occasion de divers événements (manifestations, réunions publiques…).

On distingue donc de multiples groupes sociaux

Un groupe social est un ensemble d’individus qui ont des liens entre eux qui se connaissent et se reconnaissent en tant que membre du même groupe. Ils ont donc une conscience d’appartenir à ce groupe et sont aussi perçus de l’extérieur comme membre du groupe. Les supporters d’une équipe de foot ont ces caractéristiques par exemple.

On appelle groupe « primaire » un ensemble de personnes qui se connaissent toutes et pour lesquelles les relations sont directes, fréquentes et personnelles, la famille par exemple ou le groupe de pairs. On le distingue des groupes « secondaires » qui désignent un ensemble de personnes qui sont plus à distance les uns des autres et pour lesquels les relations sont plus limitées, plus fonctionnelles (c'est à dire liées à un espace social particulier : l’univers professionnel...) ex : une communauté religieuse, les habitants d’un quartier.

a

Notions

Ensemble d'individus ayant des liens directs, adhérents aux mêmes valeurs et aux mêmes normes, et ayant un sentiment d'appartenance à ce groupe.
Ensemble des relations qu'entretient un individu avec les autres membres d'un groupe social plus ou moins proche.
Groupe composé d'individus partageant des traits culturels et placés dans une situation égalitaire (amis, camarades de classe, collègues de travail, ...).

Synthèse

Déroulé du chapitre :

Question 1. Qu'est-ce qu'un marché imparfaitement concurrentiel ?

Question 2. Comment les monopoles exercent-ils un pouvoir de marché ?

Question 3. Comment les oligopoles exercent-ils un pouvoir de marché ?

Question 4. Pourquoi et comment rendre les marchés plus concurrentiels ?

Conforme au programme officiel (BO)

Les marchés sont imparfaitement concurrentiels car certaines entreprises exercent un pouvoir de marché.

Les principales sources du pouvoir de marché :

Sur des marchés imparfaitement concurrentiels, les entreprises disposent d’une marge de manœuvre pour fixer leurs prix de vente, autrement dit, elles sont faiseuses de prix. Elles ont alors un pouvoir de marché qui leur permet d’augmenter le prix de leur produit sans perdre leurs ventes au profit des firmes concurrentes. Ce pouvoir de marché dépend de différents paramètres tels que :

  • le nombre d’offreurs sur un marché qui conditionne son degré de concurrence
  • les conditions d’entrée sur le marché dont la fluidité dépend de l’existence de barrière à l’entrée 
  • des accords passés entre les firmes qui nouent des ententes sur les prix ou les quantités produites par exemple

Un pouvoir de marché peut apparaître s’il existe des barrières à l’entrée. Il s’agit d’obstacles empêchant les concurrents d’entrer sur un marché. On distingue généralement les barrières structurelles qui sont des obstacles résultant de conditions particulières de production d’un secteur d’activité donné comme des coûts fixes élevés ou la possession d’une ressource clé ou de barrières stratégiques résultant de comportements des firmes à l’égard de leurs concurrents.

dz

Un pouvoir de marché peut également apparaître lorsqu’un nombre très limité d’offreurs est présent sur le marché. Cela résulte évidemment de barrières à l’entrée et conduit à des structures de marché de type oligopolistique. Dans ce contexte où le degré de concurrence est plus faible qu’en concurrence parfaite ou monopolistique, les interactions stratégiques entre les firmes sont d’importance vitale. L’action de l’une peut avoir des répercussions importantes sur le profit des autres. En présence d’un marché oligopolistique, les firmes peuvent nouer des ententes sur les prix ou sur les quantités à produire. Ainsi, le but de ces accords entre offreurs est de pouvoir se comporter en monopole et d’être faiseurs de prix.

Notions

Capacité pour une entreprise de fixer un prix supérieur à celui qui résulterait du jeu de la libre concurrence.
L'entente est une action concertée entre entreprises visant à fausser le jeu de la concurrence sur un marché de produits ou de services déterminés.
S'abonner à Première : cours et corrigés

Newsletter

Suivre toute l'actualité de Melchior et être invité aux événements