Les indicateurs de la richesse

Dans ces conditions, France Stratégie est le Conseil économique, social et environnemental (CESE) ont décidé de se pencher en fin 2014 sur la construction de nouveaux indicateurs de richesse. Ces indicateurs sont au nombre de 10 : ils concernent la sphère économique (taux d’emploi, effort de recherche, endettement) et la sphère sociale (inégalités de revenus, pauvreté, espérance de vie, sorties précoces du système scolaire), mais aussi les dimensions psychologique (satisfaction de la vie) et environnementale (empreinte carbone et artificialisation des sols).

Les indicateurs économiques

Le taux d’emploi est le rapport entre le nombre d’actifs occupés et l’ensemble de la population susceptible de travailler (personnes âgées de 15 à 64 ans). Ce taux d’emploi, à la différence du taux de chômage, ne prend pas en compte la population active : il mesure la capacité d’un pays à mobiliser ses ressources en main-d’œuvre. En France, en 2014, 64,3% des personnes âgées de 15à 64 ans sont en emploi, ce qui représente le plus haut niveau depuis 30 ans, à l’exception de l’année 2008 (64,9%). Le taux d’emploi français est proche aujourd’hui de la moyenne de l’Union européenne (64,9%) et de la zone euro (63,9%). Il reste toutefois loin des niveaux atteints en Allemagne, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni, en Suède et au Danemark, où il dépasse 70%. Si on décompose cet indicateur par groupes d’âge, on observe que le taux d’emploi des 55 à 64 ans a fortement augmenté depuis 10 ans, sous l’effet des politiques de soutien à l’activité des seniors, et aussi du recul de l’âge moyen de départ en retraite (62,2 ans en 2014 contre 61,1 ans en 2004). En revanche, le taux d’emploi des jeunes de 15 à 24 ans demeure anormalement faible en France. Il est de 28,4% en 2014, alors qu’il dépasse les 50% en Autriche, au Danemark ou aux Pays-Bas. Cela s’explique par plusieurs éléments, à savoir le degré d’adaptation du système éducatif à l’appareil productif, la possibilité ou non de cumuler études et emploi, et enfin le degré de difficulté des jeunes à accéder au marché du travail.

L’effort de recherche est mesuré par la part de dépense intérieure consacrée à la recherche et au développement (R&D) dans le PIB. Cet effort de recherche regroupe la recherche fondamentale, la recherche appliquée et le développement expérimental. La R&D est un facteur majeur de la compétitivité des économies, car elle permet des gains de productivité qui améliorent la compétitivité-prix, et favorisent aussi la montée en gamme des produits français en renforçant la compétitivité hors-prix. En France, l’effort de recherche en 2014 s’établit à 2,3% du PIB. Cet effort de recherche se situe au-dessus de celui de l’ensemble de l’Union européenne (1,9% en 2013). Il est notamment plus important qu’au Royaume-Uni (1,6% en 2013), qu’en Italie (1,3% du PIB en 2013), ou encore en Espagne (1,2% du PIB en 2013). Il demeure toutefois inférieur à la fois à l’objectif de la stratégie européenne à l’horizon 2020 qui est de consacrer 3% du PIB aux dépenses de R&D, et aux résultats obtenus dans certains pays de l’Union européenne comme l’Allemagne, l’Autriche, le Danemark, la Suède, la Finlande, qui atteignent ou dépassent le cap des 3%. En France, une part importante de R&D reste assurée au sein de la sphère publique (CNRS, CEA, CNES, …) , mais contrairement à une idée répandue, la part des dépenses de R&D des entreprises dans l’ensemble des dépenses est assez élevée. En 2014, les entreprises représentent environ 2/3 de la dépense intérieure de R&D, ce qui est d’ailleurs l’objectif fixé par l’Union européenne.

L’endettement total regroupe la dette publique, la dette des sociétés non financières, et la dette des ménages. D’une manière générale, la dette est nécessaire dans une économie, car elle permet de financer des investissements qui augmentent la richesse globale. Mais la dette excessive menace l’économie. En effet, la dette publique revient à prendre des engagements financiers au nom des générations futures, ce qui peut peser sur les capacités de celles-ci à financer leur modèle social. Quant à la dette privée, son niveau excessif peut être dangereux pour la stabilité macroéconomique du pays, comme l’a montré la crise de 2008 en Espagne ou en Irlande. Dès lors la question majeure que pose la dette est celle de sa maîtrise : comment en assurer la soutenabilité ? La dette des sociétés non financières a augmenté de 2005 à 2012, passant de 68% à 83% du PIB. Toutefois, cette évolution est à mettre en regard avec l’évolution du taux de marge des entreprises qui a baissé au cours de la même période (de 32,4% à 29,7% de la valeur ajoutée) et du taux d’investissement qui a augmenté (de 20,9% à 22,8% de la valeur ajoutée). L’augmentation de la dette des entreprises est ainsi une bonne choses car elle a été une des sources principales des investissements nouveaux qui garantissent la productivité et la compétitivité de l’appareil productif. L’endettement des ménages en France se situe traditionnellement à un niveau modéré en comparaison de bon nombre d’autres pays européens. Certes, il a fortement augmenté depuis 2000, puisqu’il atteint 55% du PIB en 2014 contre 33%en 2000 (cette augmentation de l’endettement correspond avant tout au financement des acquisitions immobilières, dans un contexte de forte augmentation des prix de l’immobilier dans les années 2000). Mais il demeure très inférieur à l’endettement des ménages au Danemark (133% du PIB en 2011) ou aux Pays-Bas (116% du PIB en 2013). L’évolution de la dette publique est plus problématique. Après une forte hausse dans la majeure partie des années 1990, le poids de la dette publique de la France a dépassé la barre des 60% du PIB à partir de 2002 et continue d’augmenter ensuite. Après un léger repli en 2006-2007, le poids de l’endettement s’est accru après la récession de 2009 : il se situe à 96% du PIB fin 2014. Ce niveau de dette est maintenant supérieur au niveau moyen de la dette publique dans l’Union européenne (87%en 2014). C’est la raison pour laquelle la politique budgétaire et fiscale du gouvernement vise à redresser les comptes publics par une réduction du déficit public compatible avec le redémarrage de l’activité économique.

Les indicateurs sociaux

Les inégalités de revenus sont mesurées par de nombreux indicateurs. La plupart sont difficiles à mesurer en comparaison internationale puisqu’elles demandent de connaître la totalité de la distribution des revenus (cas de l’indice de Gini) ou parce qu’elles se prêtent mal aux techniques de sondage dès lors que l’échantillon est trop restreint (cas de l’étude de la part des revenus perçue par les 1% les plus riches). C’est la raison pour laquelle on retient l’écart interdécile (indicateur rapportant le revenu du 9ème décile à celui du 1ER décile) ou l’écart interquintile, qui mesure le rapport entre la rémunération des 20% des ménages les plus aisés et celle des 20% des ménages les plus modestes. Le revenu en question est le revenu disponible, après redistribution. En 2013, l’écart de revenu s’établit à 4,3 en France contre 4,6 en 2012. Il reste toutefois légèrement supérieur à sa valeur du milieu des années 1990 (4,1 en 1996). A titre de comparaison, on observe la même évolution au niveau de l’écart interdécile (baisse en 2013 et retour progressif au niveau observé dans le milieu des années 1990). L’écart interquintile est moins élevé en France que dans beaucoup de pays européens. L’Espagne et l’Italie présentent des niveaux élevés d’inégalités (respectivement 6,3 et 5,7). En Allemagne, les inégalités sont légérement plus fortes qu’en France (4,6). Il y a cependant quelques pays européens où les inégalités de revenus sont plus faibles que dans l’hexagone : en Norvège, en République Tchèque et en Finlande, on observe un ratio d’inégalités inférieur à 3,6. Mais enfin la France a globalement un écart de revenus plus faible que dans la zone euro et dans l’ensemble de l’Union européenne (dans laquelle cet écart interquintile s’établit à environ 5).

Il y a principalement deux manières de mesurer la pauvreté : le taux de pauvreté monétaire et le taux de pauvreté en conditions de vie. Le taux de pauvreté monétaire mesure la part de la population vivant sous le seuil de pauvreté, défini conventionnellement à 60% du revenu médian. Sur la période récente le taux de pauvreté monétaire diminue (13,9% en 2012 selon l’Insee, soit 8,5 millions de personnes, contre 14,3% en 2011). Ce taux est inférieur à la moyenne de l’Union européenne (16,6% selon Eurostat), et tout particulièrement au niveau allemand (16,1%). Mais le taux de pauvreté monétaire compare des revenus au sein de la population, et ne rend pas compte des conditions réelles de vie des ménages les plus modestes. C’est la raison pour laquelle on mesure la pauvreté en conditions de vie, qui désigne une situation de difficulté économique durable, et qui concerne selon Eurostat les personnes qui cumulent au moins 3 privations ou difficultés matérielles parmi les 9 suivantes : avoir eu des arriérés de paiement de loyer, d’emprunt hypothécaire, de facture d’eau, de gaz ou d’électricité dans les 12 derniers mois, ne pas pouvoir chauffer son logement, ne pas pouvoir faire face à des dépenses imprévues, ne pas consommer de la viande ou une autre source de protéines au moins tous les 2 jours, ne pas pouvoir s’offrir une semaine de vacances hors du logement, ne pas posséder un téléviseur couleur, ne pas posséder un lave-linge, ne pas posséder une voiture personnelle, ne pas posséder un téléphone. En 2014, la privation matérielle concerne 12% des individus vivant en France métropolitaine. Etabli à 14,2% en 2004, ce taux diminue tendanciellement jusqu’en 2007 où il est descendu à 12,2%. Il a ensuite augmenté du fait de la crise (13,6% en 2009) pour diminuer à nouveau en 2010 et 2011, puis remonter en 2012 (12,8%). En 2013 et 2014, le taux de pauvreté matérielle diminue, dans un contexte de croissance atone. Ce taux de pauvreté en conditions de vie est très inférieur à la moyenne de l’Union européenne (19,6%). En particulier, l’Italie (24%), le Royaume-Uni (17,4%) et l’Espagne (16,9%) affichent des taux plus élevés. L’Allemagne et la Belgique ont des résultats sensiblement équivalents à ceux de la France (respectivement 11,7% et 11,6%). Quelques pays ont cependant des taux très faibles, comme la Suède et la Suisse (4%).

L’espérance de vie en bonne santé est différente de la simple espérance de vie à la naissance. Alors que l’espérance de vie à la naissance évalue l’âge moyen au décès d’une génération, l’espérance de vie en bonne santé évalue le nombre d’années qu’une personne peut compter vivre en bonne santé. Dans les conditions de mortalité observées pour chaque âge en 2014, une femme née cette année là devrait vivre en moyenne 85,5 ans et un homme 79,3 ans. En 20 ans, l’espérance de vie des femmes a progressé de 3,6 ans et celle des hommes de 5,4 ans. L’espérance de vie en bonne santé s’établit quant à elle à 64,4 ans pour les femmes et 63 ans pour les hommes en 2013. Elle aussi a nettement progressé depuis 20 ans (2 ans pour les femmes et 3 ans pour les hommes). Si on considère maintenant l’espérance de vie en bonne santé à 65 ans, elle s’établit à 10,7 ans pour les femmes et 9,8 ans pour les hommes. Elle est également en hausse régulière depuis 20 ans. En matière d’espérance de vie à la naissance, la France se situe bien au-delà de la moyenne européenne (83,3 ans pour les femmes ; 77,8 ans pour les hommes). Trois pays européens partagent avec la France la première place pour l’espérance de vie à 60 ans des hommes : l’Espagne, l’Italie et la Suède. L’espérance de vie à 65 ans est également très supérieure en France par rapport à la moyenne de l’Union européenne en 2013 (8,5 ans pour les hommes ; 8,6 ans pour les femmes).

Les sorties précoces du système scolaire mesurent la proportion de jeunes de 18 à 24 ans qui n’étudient plus, n’ont pas terminé avec succès le second cycle long de l’enseignement secondaire (pas de diplôme supérieur au brevet), et n’ont pas suivi de formation au cours des 4 dernières semaines. En France, en 2014, 8,5% des Français âgés de 18 à 24 ans sont dans ce cas (en nette amélioration de -3 points depuis 2012). Si on peut considérer que ce taux est toujours trop élevé, il est tout de même inférieur à l’objectif fixé lors de la stratégie de Lisbonne à l’horizon 2020 qui était de 10%. Dans l’ensemble de l’Union européenne, le taux de sortants précoces est de 11,1% en 2014. Ce taux est très élevé dans le sud de l’Europe (Espagne : 21,9% ; Italie : 15%), mais aussi au Royaume-Uni (11,8%), et à un moindre degré en Allemagne (9,5%). Quelques pays européens obtiennent de meilleurs scores que la France (Suède : 6,7% ; République Tchèque : 5,5% ; Pologne : 5,4%). Dans tous les pays européens, on observe que le taux de sorties précoces est plus élevé chez les hommes que chez les femmes.

Les indicateurs environnementaux

L’empreinte carbone est la somme des émissions de gaz à effet de serre (GES) émis en France pour satisfaire la demande intérieure (donc hors émissions liées aux exportations). En 2012, l’empreinte carbone par Français est de 10,5 tonnes. En réduisant le total de ses émissions de 12% entre 1990 et 2012, la France a dépassé l’objectif de stabilisation des émissions par rapport à 1990. La plus forte réduction revient à l’industrie manufacturière (-40%), suivie de la production d’énergie (-27%). A contrario, les émissions liées aux transports ont augmenté de 12%, de même que celles du résidentiel tertiaire. Globalement, avec 28% des émissions en 2013, les transports sont la première activité émettrice. Par ailleurs, les émissions liées aux importations ont augmenté de 50% entre 1990 et 2012, et représentent désormais la moitié de l’empreinte carbone de la France. Si on ne considère que les émissions territoriales de GES, elles sont nettement plus faibles en France que la moyenne européenne (7,5 tonnes par habitant contre 9 tonnes par habitant). Cette performance s’explique avant tout par la part élevée de l’énergie nucléaire dans la production d’électricité pour les besoins de chauffage. En Allemagne, les émissions s’établissent à 11,7 tonnes par habitant, et au Royaume-Uni à 9,7 tonnes par habitant.

L’artificialisation des sols recouvre les sols bâtis et les sols revêtus et stabilisés (routes, voies ferrées, parkings, chemins). Cette artificialisation engendre une perte des ressources en sol pour l’agriculture et pour les espaces naturels. En France, les espaces dédiés à l’agriculture occupent près de la moitié du territoire (51%), les zones naturelles et forestières près de 40%, et les espaces artificialisés 9%. La surface des sols artificialisés augmente en tendance en longue période, tout en ralentissant depuis 2010. L’augmentation de l’artificialisation est le résultat du recul des terres agricoles. La part des zones boisées, naturelles, humides ou en eau reste stable en longue période. Avec une définition quelque peu différente par Eurostat (car la définition française inclut dans les sols artificialisés les mines, les carrières, les décharges, les chantiers, les terrains vagues, et aussi les espaces verts artificialisés), l’artificialisation des sols s’établit à 5,8% en France. Elle se situe à un niveau supérieur à la moyenne européenne (4,6%). Le degré d’artificialisation est bien évidemment lié à la densité démographique. Il est environ de 2% en Estonie, Lettonie, Suède et Finlande. Il est supérieur à 10% dans le Benelux. Il est de 7,7% en Allemagne, 7,8% en Italie et 6,5% au Royaume-Uni.

L’indicateur de bien-être

Comme l’ont rappelé Joseph Stiglitz, Amartya Sen et Jean-Paul Fitoussi en 2009 dans leur rapport sur la mesure des performances économiques et du progrès social, la dimension subjective du bien-être est importante, et n’est pas forcément corrélée avec les aspects matériels. C’est ainsi qu’Easterlin dans son fameux paradoxe avait déjà montré que l’augmentation du niveau de vie n’impliquait pas nécessairement une augmentation du sentiment de bien-être sur le long terme. C’est la raison pour laquelle un indicateur subjectif de satisfaction dans la vie est nécessaire pour comparer le ressenti des Français avec l’état des indicateurs objectifs établis plus haut. Cet indicateur est construit à partir de la réponse apportée à la question : « sur une échelle allant de 0 (pas du tout satisfait) à 10 (très satisfait), indiquez votre satisfaction concernant la vie que vous menez actuellement ». En France, de 2010 à 2014, les personnes affichent en moyenne un taux de satisfaction dans la vie légèrement supérieur à 7 sur l’échelle de 0 à 10. L’écart de satisfaction dans la vie entre les hommes et les femmes est faible, mais on constate que la satisfaction dans la vie diminue avec l’âge, avec une légère remontée au moment du passage à la retraite. Le niveau de satisfaction dans la vie des Français est un peu inférieur à la moyenne européenne (7,0 contre 7,1). La satisfaction dans la vie est très forte dans les pays de l’Europe du Nord (Finlande, Danemark, Suède). Elle est également plus forte en Allemagne et au Royaume-Uni qu’en France (7,3), et également en Autriche (7,8).

Conclusion

Comme on vient de le voir, les Français ne sont pas très satisfaits de l’existence qu’ils mènent, et notamment quand on compare ce degré de satisfaction à celui que l’on observe dans les économies les plus développées de l’Union européenne. Pourtant, les indicateurs sociaux de la France sont à un niveau relativement élevé : il y a moins de sorties précoces du système scolaire qu’en Allemagne et au Royaume-Uni, l’espérance de vie en bonne santé est très supérieure à la moyenne de l’Union européenne, la pauvreté en conditions de vie est mieux contenue que dans bon nombre de pays voisins, et les inégalités de revenus mesurés par l’écart interquintile sont en réduction. Ce faible degré de satisfaction dans la vie est-il lié à l’état de l’économie ? En effet, les trois indicateurs de richesse cités plus haut ne sont pas à un bon niveau quand on les compare à ceux des économies les plus dynamiques d’Europe. Le taux d’emploi reste inférieur à celui que l’on observe en Allemagne, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni et au Danemark, et tout particulièrement le taux d’emploi des jeunes, qui se situe à un niveau anormalement bas. L’effort de recherche se situe en-deçà de l’objectif de la stratégie européenne à l’horizon 2020 qui est de consacrer 3% de R&D au PIB. Quant à la dette publique, elle approche maintenant le niveau critique de 100% du PIB. Les mesures gouvernementales suffiront-elles à redresser l’économie française ? La réduction de la dépense publique passe peut-être par l’augmentation des prélèvements obligatoires, mais surtout par la réduction des dépenses publiques, ce qui suppose des réformes d’ampleur, dans le domaine de la protection sociale notamment. L’augmentation du taux d’emploi ne s’obtiendra que par une hausse significative du taux de marge des entreprises, ce qui est l’objectif du CICE et du pacte de responsabilité, mais qui risquent bien d’être des mesures insuffisantes pour parvenir au résultat souhaité. Quant à l’effort de recherche, il faut au moins l’amener au plus vite au niveau fixé par la stratégie européenne.

A lire sur ce thème

Rapport de la Commission Stiglitz, Sen, Fitoussi sur la mesure des performances économiques et du progrès social.

- Les nouveaux indicateurs de richesse (rapport du Gouvernement).

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