Les transformations de l’entreprise et de sa gouvernance depuis le XIXème siècle - Les grands auteurs

Sommaire

Henri Fayol en 1916 dans son ouvrage Administration industrielle et générale. Selon Fayol, les cinq tâches dans l’entreprise sont : prévoir, organiser, commander, coordonner et contrôler.

 Henry Ford (1863-1947), industriel dans l’automobile, introduit une méthode qui s’est généralisée après la seconde guerre mondiale dans toute l'industrie automobile américaine et européenne ensuite. Cette méthode fordienne est fondée sur :

  • la standardisation de la production
  • la mise en place de la chaîne de production continue.
  • le principe des « five dollars day »

Joseph Schumpeter (1883-1950) met au cœur de sa définition de l’entreprise l’entrepreneur et la fonction d’innovation qu’il porte. L’entrepreneur n’est pas celui qui gère l’entreprise ; il n’est pas non plus celui découvre des procédés techniques nouveaux ni le détenteur du capital ; il n’est pas un inventeur. Il est celui qui met en œuvre les innovations pour en faire des produits, des procédés, des débouchés nouveaux. L’entrepreneur schumpétérien organise économiquement les hommes et les capitaux de façons à développer des innovations dans le but de réaliser de nouveaux profits. Ce faisant, l’innovateur bouscule l’ordre économique établi selon un mécanisme que Schumpeter nomme la « destruction créatrice ».

Adam Smith (1776-1790), considéré́ comme l’un des pères fondateurs de l’économie politique et de l’école classique, présente les avantages de la division du travail au sein de la manufacture. Cette spécialisation des taches est, selon Smith, au cœur de la dynamique de croissance du fait des gains de productivité́, des effets d’apprentissages et des innovations qu’elle génère. 

Frédéric Winslow Taylor (1856-1915) est un des premiers à proposer une organisation rationnelle du travail dans l’entreprise. Dans Shop management (1903) et La direction scientifique des entreprises (1909), il présente 4 principes qui caractériseront le taylorisme :

  • une division horizontale du travail qui se traduit par une parcellisation des taches
  • une division verticale du travail : les tâches de conception et d'exécution sont séparées.  Un « bureau des méthodes » est chargé de définir la méthode adoptée, la « one best way ». Le travail ouvrier est ainsi réduit à des tâches simples.
  • un chronométrage et un contrôle afin d’imposer les rythmes de travail définis par le bureau des méthodes.
  • un salaire lié au rendement.

Newsletter

Suivre toute l'actualité de Melchior et être invité aux événements