Vinci Autoroutes et la question environnementale - Exercice type BAC

Difficile

Etude d'un document

Vous présenterez le document puis vous mettrez en évidence les grandes tendances qu'il décrit.

Raisonnement s'appuyant sur un dossier documentaire

Sujet : A partir de l'étude de cas portant sur la société Vinci et des documents suivants, vous montrerez la diversité des mesures qui peuvent contribuer à une politique environnementale.

Document 1

Document 2

Une possibilité consiste à définir des normes d’émissions de GES, par unité de production par exemple. Les normes constituent une solution très répandue pour la régulation des biens environnementaux. Une seconde option consiste à mettre en oeuvre une politique de taxes. Comme pour les normes, cette politique axée sur les prix implique que le niveau des émissions n’est pas connu par avance, puisqu’il dépend, en fin de compte, du niveau de la taxe et de la répartition des coûts de réduction des émissions parmi les émetteurs : les émetteurs réduisent leurs émissions tant que leurs coûts marginaux de réduction des émissions restent inférieurs à la taxe. [...] De nombreux économistes pensent qu’une taxe carbone internationale harmonisée pourrait constituer un moyen efficace de réduire les émissions de GES.

                                                                                                                                                  Source : site caissedesdépots.fr, Mission Climat

Document 3

Document 4

Apparue il y a seulement quelques années dans le langage politique et dans les médias, l' « économie circulaire » s'est imposée comme un must des discours environnementaux. La loi sur la transition énergétique préparée par Ségolène Royal, votée le 22 juillet dernier, lui consacre même un chapitre. Cette économie se définit par opposition à l'économie « linéaire », dans laquelle on extrait des ressources naturelles, on fabrique des produits et on élimine des déchets, dans une forme d'aller simple sans retour. Rendre l'économie circulaire consisterait à « boucler la boucle », en utilisant les déchets comme ressources plutôt que de les mettre en décharge ou de les incinérer. Surtout, en amont de la production, ce modèle ambitionne d'éco-concevoir les produits, c'est-à-dire faire en sorte de minimiser leur consommation d'énergie et de matières premières, que ce soit au moment de leur fabrication ou durant toute leur durée de vie. Bref, il s'agit de faire plus (ou autant) avec moins, ou encore, comme disent les économistes, de « réduire l'intensité matérielle » de nos modes de vie . Dans un monde idéal, un produit répondant aux critères de l'économie circulaire serait nécessaire (pas de gadgets inutiles), conçu pour durer (éviter l'obsolescence accélérée), le cas échéant partagé entre plusieurs utilisateurs ou loué (ne pas avoir d'équipements sous-employés) et facilement réutilisable ou recyclable en fin de vie. (...)

                                                                          Source : Olivier Guichardaz,Une idée simple, un chantier complexe, Alternatives Economiques n° 349, septembre 2015.

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