Document 7 : L’autonomie et les marges de manœuvre

Facile

Questions

1. Faites une phrase avec la donnée entourée.

2. De manière générale, comment a évolué l’autonomie des salariés français entre 1991 et 2016 ?

3. A l’aide de données chiffrées, établissez un lien entre autonomie des salariés et PCS.

4. Qu’en est-il pour la proportion de salariés qui déclarent « apprendre des choses nouvelles » ?

5. Comment expliquer ces constats ?

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Réponses

1. Faites une phrase avec la donnée entourée.

En 2016, d’après une étude de la Dares, sur 100 salariés français, 77,3 déclarent pouvoir choisir eux-mêmes la façon d’atteindre les objectifs professionnels fixés.

2. De manière générale, comment a évolué l’autonomie des salariés français entre 1991 et 2016 ?

On remarque que les salariés français sont dans l’ensemble de moins en moins nombreux à « choisir eux-mêmes la façon d’atteindre les objectifs fixés » et à « ne pas avoir de délai ou pouvoir faire varier les délais fixés » avec une baisse respective de 2,6 et 1 points entre 1991 et 2016. Si ces formes d’autonomie tendaient à s’accroître jusqu’à la fin des années 1990, elles se réduisent depuis. La part des cadres qui déclarent répéter continuellement les mêmes gestes a plus que doublé entre 2005 et 2016. Les exigences d’autonomie et de flexibilité des NFOT ne semblent sur ce point pas vérifiées.

3. A l’aide de données chiffrées, établissez un lien entre autonomie des salariés et PCS.

Quelle que soit la forme d’autonomie étudiée, on constate que les cadres sont ceux qui ont le plus d’autonomie au travail. En 2016, ils sont 1,6 fois plus nombreux que les ouvriers non qualifiés à choisir eux-mêmes la façon d’atteindre les objectifs fixés. Par ailleurs, ils sont 6,5 fois moins nombreux que les ouvriers non qualifiés à devoir répéter continuellement les mêmes gestes. De manière générale, on constate qu’au plus la catégorie socio-professionnelle est élevée, au plus les salariés disposent d’autonomie et de marges de manœuvre au travail.

4. Qu’en est-il pour la proportion de salariés qui déclarent « apprendre des choses nouvelles » ?

De nouveau, les cadres constituent la PCS qui déclare le plus apprendre de nouvelles choses. En 2016, près de 93,6 % des cadres déclarent apprendre au travail contre seulement 79,7% des salariés français en moyenne.

5. Comment expliquer ces constats ?

Plus la catégorie socio-professionnelle est élevée, plus les salariés occupent une position élevée au sein de la hiérarchie. Les cadres sont ainsi amenés à prendre des décisions et bénéficient davantage d’autonomie. A contrario, les employés et les ouvriers disposent de moins de marges de manœuvre et sont amenés à effectuer des tâches plus répétitives. Généralement, au plus les individus appartiennent à une catégorie socio-professionnelle élevée, au plus leurs tâches sont diversifiées et ils se doivent d’être polyvalents. Les cadres ont également davantage accès à la formation.

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