Il existe trois dispositifs majeurs d'épargne salariale en France :
• L'intéressement Créé en 1959, l'intéressement est un dispositif facultatif permettant aux salariés de profiter des résultats de leur entreprise. Les sommes versées au titre de l'intéressement sont immédiatement disponibles (et doivent donc être versées au salarié). (...)
Bien que les sommes dues au titre de l'intéressement soient immédiatement disponibles, le salarié peut décider de les capitaliser dans le cadre d'un plan d'épargne. Ces sommes sont alors bloquées pour une durée minimum de cinq ans, tout comme la participation, et bénéficient d'exonérations fiscales accrues par rapport au dispositif classique.
• La participation Créée en 1967 dans le cadre de l'ordonnance relative à la participation des salariés aux fruits de l'expansion, la participation permet de distribuer aux salariés une fraction des bénéfices réalisés par leur entreprise. Cette participation est obligatoirement bloquée pendant cinq ans et placée, à la différence de l'intéressement. Toutefois, il existe des possibilités de déblocage anticipé en cas de mariage, d'invalidité, de cessation du contrat de travail. (…) Ce dispositif est obligatoire dans les entreprises de plus de 50 salariés, facultatif pour les autres, et ce à la différence de l'intéressement qui est totalement facultatif.
• Le plan d'épargne d'entreprise (P.E.E.) Le plan d'épargne d'entreprise doit permettre aux salariés de se constituer un portefeuille de placements avec l'aide de l'entreprise. Il est mis en place soit par un accord conclu entre l'entreprise et le personnel soit par la seule initiative de l'entreprise. A ces dispositifs principaux, on peut également ajouter les comptes épargne-temps, l'actionnariat salarié et les stock-options.
Source : Melchior, étude de cas, les enjeux de l’épargne salariale ( http://www.melchior.fr/Les-enjeux-de-l-epargne-salari.4999.0.html ) – Extraits.