En France, le taux de pauvreté des 18-29 ans est passé de 8,2 % en 2002 à 12,5 % en 2018, selon le second rapport sur la pauvreté en France publié la semaine dernière par l’Observatoire des inégalités, un organisme indépendant qui milite pour une plus grande justice sociale. Dans cet état des lieux, le seuil en dessous duquel une personne est considérée comme pauvre est fixé à 50 % du niveau de vie médian, soit 885 euros par mois en 2018. Selon l’Observatoire, les 18-29 ans ont été « les premiers touchés par le ralentissement économique » du début des années 2000 et après la crise financière de 2008. Ils sont « les plus pénalisés par les hausses des loyers des grandes villes, qui concernent davantage les petites surfaces ». Au sein de cette tranche d’âge, les plus exposés à la pauvreté sont les 18-24 ans, « précisément ceux que le revenu de solidarité active (RSA) laisse de côté », écrit l’organisme. La pauvreté frappe également les moins de 18 ans, en raison des « difficultés économiques croissantes des familles » et de l’augmentation du nombre de familles monoparentales, d’après l’Observatoire. La France comptait 5,3 millions de pauvres au total en 2018, soit 8,3 % de la population. « La crise sanitaire actuelle va avoir un impact majeur », analyse l’organisme qui s’attend à une aggravation des tendances observées pour les jeunes.
Bref ! Des chiffres que l’on pourra travailler à différents moments de nos programmes.
En classe de seconde tronc commun il sera possible de les commenter pour illustrer le concept de médiane.
En spécialité de première, la question de la pauvreté des jeunes peut être abordée dans le chapitre :
- Comment se construisent et évoluent les liens sociaux ? Notamment sous l’angle des facteurs d’affaiblissement du lien social.
Enfin en spécialité de terminale, lors du chapitre :
- Comment est structurée la société française actuelle ? On pourra intégrer ces données à l ‘analyse des facteurs de structuration de l ‘espace social.
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