Actu-éco : Le parc nucléaire français est vieillissant

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Dans un rapport publié en 2013, l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire, un établissement public français, a évalué de 120 milliards à 420 milliards d’euros le coût d’un accident nucléaire en France, en fonction de l’ampleur et de la nature des rejets radioactifs.

Elle souligne cependant les « probabilités très faibles d’occurrence de tels évènements ». La production d’énergie nucléaire engendre la production de déchets radioactifs, qui doivent être stockés sous terre ou en surface, certains pendant plusieurs centaines de milliers d’années afin de protéger les personnes et l’environnement, explique l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs. En 2012, la Cour des comptes chiffrait à 28,4 milliards d’euros le coût de la gestion future des déchets radioactifs produits en France à compter de 2010. L’énergie nucléaire se distingue des énergies fossiles telles que le charbon ou le gaz par la quasi-absence d’émissions de CO2. Les faibles émissions proviennent de l’utilisation d’engins pour extraire l’uranium ou du transport des déchets nucléaires.

En 2019, 56 réacteurs nucléaires fournissaient 70,6 % de l’électricité produite en France, selon EDF, contre 11,2 % pour l’hydraulique ou 6,3 % pour l’éolien. L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, estimait dans une étude publiée en 2020 que « le coût des énergies renouvelables poursuit sa baisse rapide ». Elle évaluait par exemple les coûts de production de l’éolien terrestre pour les installations mises en service entre 2018 et 2020 entre 50 et 71 euros le MWh, selon la méthode du CCE. Autrefois très compétitifs, les coûts de production du nucléaire augmentent  en raison de la hausse des investissements pour maintenir les centrales aux normes et en état. « Si on veut faire le plus d’économies, il faut fermer les centrales le plus tard possible », estimait l’économiste français François Lévêque dans une interview à La Tribune en 2014. Selon lui, « le nucléaire reste compétitif, car les investissements réalisés dans le passé ont été largement amortis. Par contre, si l’on devait remplacer chacun des anciens réacteurs par des neufs, le coût de construction serait très élevé. Ce qui est fait aujourd’hui, c’est qu’on adapte progressivement l’ancien pour le faire durer ».

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