Selon un rapport du cercle de réflexion Terra Nova publié en avril, les « élites progressistes » en France ont longtemps dévalorisé l’apprentissage pour leurs enfants, lui préférant la filière générale. Les pouvoirs publics ont tenté à plusieurs reprises de changer cette image, en s’appuyant parfois sur l’exemple allemand : dans les années 2010, l’Allemagne dénombrait trois fois plus d’apprentis que la France et un taux de chômage des jeunes trois fois moindre, selon une étude de 2014 de la Dares. Le Parlement a adopté en 2018 une loi visant à libéraliser l’apprentissage, principalement en facilitant la création de centres de formation. Cette réforme a entraîné une hausse du nombre d’apprentis. Alors que les dépenses de formation théorique ont fortement augmenté de ce fait, les recettes, qui proviennent des contributions obligatoires des entreprises telles que la taxe d’apprentissage, « demeurent contraintes, conformément au souhait du gouvernement de ne pas augmenter la fiscalité », expliquait l’Inspection générale des finances dans un rapport publié en 2020. Cette évolution a pour conséquence d’accroître les dépenses publiques de la France.
Bref ! Voici des éléments intéressants à commenter dans le cadre de nos programmes :
En seconde tronc commun on pourra faire un lien vers le chapitre :
En spécialité de première, il sera possible d’évoquer ces données dans le chapitre :
- Comment les agents économiques se financent-ils ? sous l’angle des enjeux de la dépense publique et de ses contraintes.
Enfin en spécialité de terminale on pourra exploiter ces éléments dans le thème :
- Comment lutter contre le chômage ? sur la question du chômage des jeunes en particulier.
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