ACTIVITÉS : L'économie en question #16 - Croissance et récessions : des hauts et des bas

L’économie en questions, un cycle de conférences pour apprendre l'économie autrement

Titre 6 - Croissance et récessions : des hauts et des bas

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Le lexique du chapitre :

Croissance économique 

Ce terme désigne « l’augmentation soutenue pendant une ou plusieurs longues périodes d’un indicateur de dimension ; pour une nation : le produit global brut ou net en termes réels » selon la formulation reconnue de l’économiste François Perroux. 

Fonction de production 

Cette modélisation mathématique relie la quantité des facteurs de production mobilisés pour produire et le niveau de production atteint. 

PIB réel

Il s’agit du PIB « déflaté » c’est-à-dire obtenu à partir d’un « déflateur » qui est l’indice du niveau général des prix (prix à la consommation mais aussi prix des investissements, des importations et des exportations). 

Modèle de croissance 

Il s’agit d’un modèle économique visant à expliquer la croissance économique à partir d’une fonction de production reliant les facteurs de production et le produit national, le PIB.

Productivité globale des facteurs

Ce terme désigne la part de la croissance qui ne s’explique pas par une plus forte mobilisation du facteur travail et du facteur capital. Elle mesure l’effet du progrès technique.

Stagnation séculaire 

Notion formulée dans les années 1930 par Alvin Hansen pour rendre compte de la concomitance d’une faible croissance économique et d’un faible investissement susceptible de conduire à une croissance faible de façon durable. 

 

Le point méthodologique : mesurer la croissance potentielle

La croissance potentielle est mesurée à partir du PIB potentiel, c’est-à-dire du niveau maximum de production que peut connaitre une économie compte tenu des facteurs de production dont elle dispose. Le PIB potentiel est donc le niveau de création de valeur ajoutée réalisable sans tensions sur les facteurs de production, ce qui se manifesterait par une inflation. 

Le PIB potentiel, comme la croissance potentielle, sont donc des notions théoriques qui, contrairement au PIB, ne peuvent pas être mesurées empiriquement. Il s’agit donc d’estimations qui reposent sur différentes méthodes. On peut estimer la croissance potentielle à partir de projections de tendances de long terme passées et en éliminant du PIB les fluctuations de court terme. On peut aussi prendre en compte des indicateurs conjoncturels tels que le taux d’emploi, le taux d’utilisation des capacités de production, le taux d’inflation, autant d’éléments traduisant les fluctuations économiques et intégrer ces éléments aux projections. Le plus souvent, les estimations de la croissance potentielle reposent sur l’utilisation d’une fonction de production à partir de l’état des facteurs de croissance que sont le facteur travail, le capital productif et la PGF desquelles il s’agit d’éliminer les variations purement conjoncturelles. 

Ainsi évaluée, la croissance potentielle est donc le taux de croissance possible à long terme. Il permet d’identifier l’écart entre le PIB et PIB potentiel, ce qu’on appelle l’écart de production (output gap) et de définir les orientations des politiques économiques.

Les pistes de débats :

Quels sont les freins à la croissance aujourd’hui ?

Note de lecture
Le 01/09/2014
Philippe Aghion ; Gilbert Cette ; Elie Cohen

Lien avec les programmes :Terminale et CPGE

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