raisons biologiques - division sociale du travail - caractère genré - travail domestique - stéréotypes de genre - l’éducation reçue
Le …………………. ……………… reste majoritairement réalisé par les femmes, notamment dans les familles avec enfant(s). Mais le …………………. ……………… de la vie sociale ne se perçoit pas uniquement au travers des pratiques : nombreux sont ceux qui pensent que le sexe des individus contribue à déterminer ou doit déterminer ce qu’ils font et ce à quoi ils aspirent.
Pour une personne sur trois, les positions différentes des femmes et des hommes dans les vies professionnelle et privée s’expliquent autant par des …………………. ……………… que par …………………. ………………, mais les opinions exprimées ne tendent pas à présenter les femmes comme moins compétentes ou moins portées à exercer certaines activités que les hommes.
En revanche, l’opinion selon laquelle les femmes disposeraient de compétences supérieures pour prendre soin des enfants et seraient plus enclines à le faire persiste : une personne sur deux considère que les mères savent mieux répondre aux besoins et aux attentes des enfants que les pères. La « vocation parentale » des femmes apparaît comme la clé de voûte permettant l’articulation entre des compétences déclarées identiques et une …………………. ……………… toujours largement organisée en fonction du sexe des individus.
Les femmes rejettent plus souvent que les hommes ces …………………. ………………, en particulier lorsqu’ils renvoient à leur vocation parentale présumée. En outre, l’adhésion à ces idées a diminué, y compris au cours des dix dernières années. Ainsi, en 2014, 22 % des personnes interrogées souscrivent au modèle de la femme au foyer, contre 43 % en 2002. Ce recul proviendrait, dans une large mesure, d’une rupture advenue entre les générations nées après 1945 et celles, moins diplômées, plus religieuses et à moindre taux d’activité féminin, qui les ont précédées.
Adrien Papuchon, Rôles sociaux des femmes et des hommes - L’idée persistante d’une vocation maternelle des femmes malgré le déclin de l’adhésion aux stéréotypes de genre (2017) Femmes et hommes, l’égalité en question, Insee, édition 2017
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Le travail domestique reste majoritairement réalisé par les femmes, notamment dans les familles avec enfant(s). Mais le caractère genré de la vie sociale ne se perçoit pas uniquement au travers des pratiques : nombreux sont ceux qui pensent que le sexe des individus contribue à déterminer ou doit déterminer ce qu’ils font et ce à quoi ils aspirent.
Pour une personne sur trois, les positions différentes des femmes et des hommes dans les vies professionnelle et privée s’expliquent autant par des raisons biologiques que par l’éducation reçue, mais les opinions exprimées ne tendent pas à présenter les femmes comme moins compétentes ou moins portées à exercer certaines activités que les hommes.
En revanche, l’opinion selon laquelle les femmes disposeraient de compétences supérieures pour prendre soin des enfants et seraient plus enclines à le faire persiste : une personne sur deux considère que les mères savent mieux répondre aux besoins et aux attentes des enfants que les pères. La « vocation parentale » des femmes apparaît comme la clé de voûte permettant l’articulation entre des compétences déclarées identiques et une division sociale du travail toujours largement organisée en fonction du sexe des individus.
Les femmes rejettent plus souvent que les hommes ces stéréotypes de genre, en particulier lorsqu’ils renvoient à leur vocation parentale présumée. En outre, l’adhésion à ces idées a diminué, y compris au cours des dix dernières années. Ainsi, en 2014, 22 % des personnes interrogées souscrivent au modèle de la femme au foyer, contre 43 % en 2002. Ce recul proviendrait, dans une large mesure, d’une rupture advenue entre les générations nées après 1945 et celles, moins diplômées, plus religieuses et à moindre taux d’activité féminin, qui les ont précédées.