Questions :
1. Retrouvez dans le texte la définition d’une externalité. Quelle est la différence entre une externalité positive et négative ?
2. En quoi peut-on dire que la pollution rejetée par une usine constitue une externalité négative ?
3. Parmi les exemples suivants, lesquels illustrent des externalités positives et négative ?
4. Que signifie « internaliser une externalité » ?
5. Expliquez en quoi les subventions aux innovations « vertes » et la taxation de l’utilisation du carbone sont des manières d’internaliser des externalités.
Voir la correction
Corrigé :
1. Conséquences de l'action d'un agent économique sur un autre, sans compensation financière, c'est à dire sans être prises en compte par le marché. L'externalité peut être positive, si l'effet produit est une amélioration du bien-être, ou négative dans le cas contraire.
2. La pollution est une externalité négative car la dégradation de l’environnement qu’elle produit inflige une nuisance aux individus qui la subissent, sans que l’usine ne leur verse de compensation.
3.
4. Internaliser les externalités consiste à réintégrer dans les calculs des agents les coûts ou les bénéfices induits par ces externalités. Un producteur générant des externalités négatives verra ses coûts augmenter, ce qui l'incitera à produire moins, voire à modifier sa production. Dans le cas d'externalités positives, la récompense permettra une hausse des quantités produites. Dans les deux cas le bien-être collectif augmentera.
5. Taxer l’utilisation du carbone permettra d'intégrer le coût de ses externalités négatives aux calculs des agents pollueurs. Les subventions aux innovations « vertes » viendront récompenser ses externalités positives et inciter à en produire davantage.