Cette épreuve comprend trois parties :
Partie 1 - Mobilisation des connaissances : il est demandé au candidat de répondre à la question en faisant appel à ses connaissances acquises dans le cadre du programme.
Partie 2 - Étude d'un document : il est demandé aux candidats de répondre aux questions en mobilisant ses connaissances acquises dans le cadre du programme et en adoptant une démarche méthodologique rigoureuse, de collecte et de traitement de l'information.
Partie 3 - Raisonnement s'appuyant sur un dossier documentaire : il est demandé au candidat de traiter le sujet :
- en développant un raisonnement ;
- en exploitant les documents du dossier ;
- en faisant appel à ses connaissances personnelles ;
- en composant une introduction, un développement, une conclusion.
II sera tenu compte, dans la notation, de la clarté de l'expression et du soin apporté à la présentation.
Expliquez et illustrez le fait que la mobilité sociale observée comporte une composante structurelle.
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La mobilité sociale désigne le fait que des individus changent de position sociale. La mobilité observée désigne alors l’ensemble des flux, le plus souvent, d’une génération à l’autre : on observe statistiquement la position sociale des individus par rapport à celle de leurs parents.
Une partie de cette mobilité s’explique par les changements de structure de la société d’une génération à une autre : entre deux générations, la société change et, par exemple, certaines professions deviennent plus fréquentes alors que d’autres deviennent plus rares. La mobilité qui correspond à ces changements de structure est appelée la mobilité structurelle et la mobilité sociale comporte alors une composante structurelle et une composante nette.
Par exemple, en France, depuis les années 1950, la part des agriculteurs exploitants dans la société diminue d’une génération à une autre. Statistiquement, tous les enfants d’agriculteurs ne peuvent pas devenir agriculteurs et la mobilité sociale des enfants d’agriculteurs a donc une importante composante structurelle. Ainsi, en 2015, 2,5 % des hommes de 35 à 59 ans sont agriculteurs exploitants, alors que c’était le cas de 8,3 % de leurs pères selon l’INSEE.