Document 7 : Les inégalités sociales d’accès à une alimentation de qualité

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Toutes les études le montrent : les cadres et professions libérales consomment bien plus de fruits et légumes frais que les ouvriers, plus de poisson, moins de viandes et charcuteries, moins de produits conditionnés surtout, mais aussi moins de riz, moins de féculents, moins de boissons sucrées et de sandwichs, moins de corps gras et de glucides. […]

Les inégalités sociales en matière d’alimentation ont évidemment des effets sur la santé et singulièrement sur l’obésité. Cette maladie concerne 7 millions de Français. Mais il existe une forte relation entre la catégorie sociale et l’obésité, comme l’établit l’étude Obépi, menée en France depuis 2009. On dénombre deux fois plus d’obèses chez les ouvriers et les employés que chez les cadres supérieurs – près d’un adulte obèse sur deux vit dans un foyer percevant moins de 1200 euros, et seulement 7% d’entre eux touchent un revenu par foyer supérieur à 5 300 euros. Les écarts entre catégories sociales en matière de proportion de personnes obèses en leur sein ne cessent d’ailleurs de se creuser.

Dominique Paturel et Willy Pelletier, « Ce soir, on mange quoi ? », in Manuel indocile de sciences sociales, La Découverte, 2019

Questions :

1. Expliquez, en vous appuyant sur le texte, le lien entre la PCS d’appartenance et les habitudes alimentaires.

2. En quoi ces différences constituent-elles une inégalité sociale ?

3. Quelles sont les conséquences de cette inégalité en matière de santé ?

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