Questions
1. En vous rapportant à la Question 1 de ce chapitre (Comment interpréter la participation électorale à partir d’indicateurs ? => Sensibilisation/ doc.5 + cours), rappelez quelles nouvelles règles avaient été introduites par la première circulaire Castaner concernant le « nuançage politique » des résultats des élections municipales.
2. Dans le doc. 4 ci-dessus, quelles catégories de communes sont-elles exclues du nuançage politique en vertu des dispositions de la circulaire Castaner du 10.01. 2019 ?
3. En quoi cette première circulaire Castaner pouvait-elle modifier la perception de la géographie électorale?
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1. En vous rapportant à la Question 1 de ce chapitre (Comment interpréter la participation électorale à partir d’indicateurs ? => Sensibilisation/ doc.5 + cours), rappelez quelles nouvelles règles avaient été introduites par la première circulaire Castaner concernant le « nuançage politique » des résultats des élections municipales.
La première circulaire Castaner avait surtout introduit deux dispositions :
- les communes de moins de 9000 habitants échappaient au nuançage politique
- une nuance baptisée « Divers Centre » était conçue pour regrouper très largement des listes soutenues par la majorité présidentielle sans forcément avoir obtenu une investiture officielle des deux partis composant celle-ci (LREM, MODEM).
2.Dans le doc. 4 ci-dessus, quelles catégories de communes sont-elles exclues du nuançage politique en vertu des dispositions de la circulaire Castaner du 10.01. 2019 ?
La quasi-totalité de la carte électorale française (95% des communes représentant 53% de l’électorat) échappe aux classements du nuançage politique, c’est-à-dire :
- les communes de moins de 1000 habitants (ce qui état déjà le cas depuis 2014), en blanc sur la carte
- les communes comprises entre 1000 et 3500 habitants, en marron foncé et marron clair sur la carte.
3. En quoi cette première circulaire Castaner pouvait-elle modifier la perception de la géographie électorale?
La plus grande partie du territoire échappe à une présentation statistique raisonnée du panorama de l’offre électorale. Cela occasionne un déficit d’information pour les citoyens et les chercheurs en sciences politiques, et peut masquer le faible ancrage de la majorité présidentielle dans les communes dont la population est inférieure à 9000 habitants.