Question 3. Comprendre que la productivité des firmes sous-tend la compétitivité d'un pays, c'est à dire son aptitude à exporter

Sommaire

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Une firme multinationale est un groupe de sociétés ayant au moins une unité légale en France et une à l'étranger. Une firme multinationale peut être :

  • une petite et moyenne entreprise (PME)
  • une entreprise de taille intermédiaire (ETI)
  • une grande entreprise (GE).

En France, les firmes multinationales représentent près de 1% des entreprises des secteurs marchands non agricoles et non financiers mais emploient près de la moitié des salariés de ces secteurs et génèrent près de 60% de la valeur ajoutée brute produite sur le territoire français. Leurs filiales sont principalement dans l’Union européenne (Royaume-Uni, Allemagne, Pays-Bas, Belgique, Espagne, Italie, etc.) mais aussi aux États-Unis et dans les pays émergents (Chine, Brésil). La moitié des grands groupes sont implantées dans plus de 10 pays étrangers.

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Les entreprises multinationales françaises emploient beaucoup plus de salariés à l’étranger que leurs consœurs européennes et ont un chiffre d’affaires à l’étranger qui progresse plus rapidement. On recense près de 5000 firmes multinationales françaises (hors secteur bancaire et services non marchands) qui contrôlent près 44000 filiales à l’étranger dans plus de 190 pays. Leurs filiales à l’étranger emploient 6 millions de salariés. Des groupes étrangers sont aussi présents en France. Plus de 100 pays étrangers contrôlent des entreprises en France.

L’essor des firmes multinationales françaises ou étrangères s’appuie des investissements directs étrangers (IDE), soit les investissements qu'une unité institutionnelle résidente d'une économie effectue dans le but d'acquérir un intérêt durable et/ou d'exercer une influence significative sur la gestion d’une autre entreprise.

La compétitivité est la capacité à maintenir et surtout accroître ses parts de marché en affrontant la concurrence. Les firmes (et par conséquence le pays) montrent ainsi leur capacité à résister à la concurrence et à exporter.

On distingue deux types de compétitivité :

  • la compétitivité-prix qui est la capacité à conquérir des parts de marché grâce à des prix plus faibles que ses concurrents ;
  • la compétitivité  hors-prix (ou compétitivité structurelle) qui est la capacité à conquérir des parts de marché en produisant avec une meilleure qualité et/ou un meilleur service que ses concurrents.

La compétitivité est liée à de nombreux facteurs comme la spécialisation géographique, la spécialisation sectorielle, les politiques de soutien des pouvoirs publics (subventions et autres aides aux exportateurs, accès au crédit et à l’assurance, etc.). Le taux de change joue aussi un rôle puisqu’il influence le prix des produits importés et exportés. Pour un pays comme la France, la compétitivité sur les marchés hors zone euro est dépendante du taux de change de l’euro. On estime qu’une dépréciation de 10 % de l’euro par rapport à un pays partenaire hors zone euro relève la valeur des ventes d’un exportateur moyen vers ce pays d’environ 5%.

On identifie aussi une compétitivité-coût qui compare l'évolution des coûts salariaux unitaires de la France (coût du travail corrigé de celle de la productivité) à celle de ses partenaires.

La compétitivité-prix se mesure par le rapport entre les prix des exportations des pays partenaires avec le prix des exportations du pays. Plus largement, la compétitivité-prix est liée à l’évolution des coûts unitaires de production (coût du travail, prix de l’énergie, coût du capital, prix des consommations intermédiaires, etc.) nets de gains de productivité. Elle dépend donc aussi des comportements de marges des entreprises ou de l’évolution du taux de change.

La compétitivité hors-prix, de nature qualitative, est la partie de la demande non expliquée par le prix. L'adaptation à la demande, la qualité réelle ou supposée du produit, la nature des services offerts, etc. restent difficile à appréhender et il est peu aisé d’évaluer la dimension variété (cf. différenciation horizontale des produits) et la dimension qualité (cf. différenciation verticale des produits).

Elle peut néanmoins s’appréhender comme les caractéristiques des produits qui augmentent leur demande alors que le prix n’a pas baissé. En effet, le consommateur accepte de payer un prix plus élevé pour un bien ou un service s’il est de qualité, fiable, innovant, bénéficie d’une bonne image ou réputation, etc. Toutefois, le solde de la balance commerciale est un indicateur de compétitivité tout comme l'importance des investissements directs à l’étranger (IDE).

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Le Cepii a identifié trois secteurs français qui se caractérisent par une forte compétitivité hors-prix : l’aéronautique, la maroquinerie et le vin. L’Allemagne est devant la France en matière de compétitive structurelle car elle dispose d’une forte compétitivité hors-prix dans plus de domaines (pièces détachées automobile, métaux non ferreux, produits plastiques, etc.) et est souvent un leader mondial dans ces activités qui, de surcroît, représentent une forte part des exportations allemandes.

En économie, la productivité est le rapport entre une production (biens et/ou services produits) et les ressources mises en œuvre pour l'obtenir (travail, le capital technique, consommations intermédiaires, savoir-faire, etc.). Lorsque la productivité est calculée par rapport à une catégorie de ressources (cf. travail), on parle de productivité apparente.

La productivité des entreprises est centrale dans leur compétitivité. Mais l’entreprise n’est pas seule, sa productivité est aussi liée à celle de ses fournisseurs et, plus largement, à son environnement. Ainsi, les institutions (cadre réglementaire, etc.) et les infrastructures (ports, routes, réseaux de communication) tout comme les services publics (qualité du système éducatif et de santé, soutien aux innovations, etc.) participent à la compétitivité des entreprises.

Soulignons aussi que, dans certaines industries, la capacité d’exporter est aussi liée… aux importations ! L’opposition entre capacité à exporter et importations n’est plus automatique lorsque les entreprises doivent importer des composants ou biens semi-finis pour exporter des marchandises.

C’est dans ce contexte de fragmentation (ou de décomposition) des processus de production, qui amplifie l’échange de biens intermédiaires et de services, que l’on doit appréhender les concepts d’externalisation et de délocalisation de la production.

Une délocalisation est d’abord un transfert d'activités existantes du territoire national vers un autre pays. Toutefois, il n’y a pas de définition consensuelle de ce terme ! On peut ajouter plusieurs critères à la définition. Par exemple, une délocalisation est un transfert d’activité d’une entreprise d’un pays vers un autre pays sans changement de la destination des biens produits. Il y a donc transfert d’une unité de production à l’étranger ET importation des produits.

La délocalisation se définit comme « la fermeture d’une unité de production en France, suivie de sa réouverture à l’étranger, en vue de réimporter sur le territoire national les biens produits à moindre coût, et/ou de continuer à fournir les marchés d’exportation à partir de cette nouvelle implantation ». Il s’agit concrètement d’un « déménagement » de l’unité de production, via un investissement direct à l’étranger.

L’externalisation consiste à acheter des biens et des services intermédiaires auprès de fournisseurs extérieurs spécialisés. Autrement dit, la délocalisation concerne la décision de « faire faire », au lieu de « faire ». L’entreprise décide d’acquérir certains intrants (pièces, composants, etc.) et services (comptabilité, transport, etc.) auprès d’une entreprise extérieure au lieu de les produire elle-même.

L’entreprise peut donc choisir de « faire » ou « faire faire », en France ou à l’étranger. Notons qu’ici, l’externalisation à l’étranger est un cas particulier de délocalisation.

D’un point de vue micro-économique, la délocalisation est le résultat de l'arbitrage d'un producteur qui renonce à produire en France pour produire ou sous-traiter à l'étranger. Elle est liée à la réorganisation des processus de production aux niveaux régional, national et mondial. Les pressions concurrentielles, les exigences des consommateurs (produits moins chers et de meilleure qualité), les nouveaux acteurs de la mondialisation, etc. font pression sur les firmes pour réallouer leurs ressources et améliorer leur compétitivité. Optimiser, externaliser et délocaliser les activités ne doivent donc pas être dissociés des réflexions sur la productivité et la compétitivité des firmes.

D’une manière générale, la localisation des activités (donc les risques de délocalisation) s’explique par deux grands types facteurs.

  • Premièrement, les caractéristiques des emplois et des tâches dans les différents secteurs d’activités. Les travailleurs effectuant tâches routinières et sans interactions avec clients sont plus facilement délocalisables que les salariés effectuant des tâches routinières nécessitant des interactions avec la clientèle.
  • Deuxièmement, la nature et caractéristiques des produits (volume, poids, technologie, fragmentation de la chaîne de valeur, …) qui détermine la possibilité de décomposer les processus productifs et de confier certaines étapes à des sous‑traitants dans le pays ou un autre pays.

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Document 1. Effectifs et chiffre d’affaires à l’étranger des firmes multinationales sous contrôle français en 2016, selon leur taille

Facile

Questions

1) Faites une phrase avec la ligne « ensemble »

2) Comparez le chiffre d’affaires des firmes multinationales (FMN). Qu’en déduisez-vous ?

Document 2. Chiffre d'affaires des entreprises étrangères contrôlées par des firmes multinationales françaises

Facile

Questions

1) Comment calcule-t-on un chiffre d’affaires ?

2) Qu’est-ce qu’une firme multinationale ?

3) Faites une phase comparant l’année 2015 et 2009. Que nous apprend t-il ?

Document 3. France - Part dans le commerce mondial (en %)

Facile

Questions

1) Faites une phrase avec l’année 2017

2) Que déduisez-vous de ces évolutions (utilisez le mot « compétitivité » dans votre réponse)

3) Qu’est-ce que la compétitivité ? Doit-on parler de compétitivité d’un pays ou des entreprises ?

Document 4. Nombre de secteurs par pays de l’OCDE faisant partie des dix meilleurs en compétitivité hors-prix en 2000, 2007 et 2016

Modéré

Questions

1) Présentez les données pour la France

2) Qu’est-ce que la compétitivité hors-prix ? Donnez un exemple

3) Quel est le pays le plus compétitif ?

Document 5. Compétitivité-prix et compétitivité hors-prix

Facile

La demande mondiale adressée à un pays est le principal déterminant de l'évolution de ses exportations, car elle reflète son positionnement géographique sur des marchés plus ou moins dynamiques.

La compétitivité-prix d'un pays apparaît ensuite comme second facteur explicatif. Les prix à l'exportation dépendent du taux de change et des coûts unitaires de production, c'est-à-dire du coût salarial unitaire, du coût unitaire des consommations intermédiaires et du coût unitaire du capital. Toutefois, les prix à l'exportation ne reflètent pas totalement les évolutions des coûts unitaires de production car ils sont également influencés par le comportement de marges des entreprises.

Celles-ci peuvent en effet augmenter leur effort de marge lorsque leur compétitivité coût se dégrade et ainsi maintenir une compétitivité-prix en dépit de la dégradation de leur compétitivité-coût.

Enfin, les déterminants « hors-prix » incluant tous les facteurs autres que le prix comme critères dans le choix du consommateur (qualité, innovation, design, image de marque, réseaux de distribution, services après-vente..) contribuent également à expliquer les performances à l'exportation. À ceux-ci peuvent s'ajouter des facteurs microéconomiques ou stratégiques (taille des entreprises, représentation à l'étranger, stratégie industrielle…). La compétitivité « hors-prix » apparaît donc par définition comme une notion très étendue qui englobe de multiples attributs non mesurables directement.

Enfin un dernier élément pouvant jouer est l'arrivée de nouveaux concurrents sur les marchés en raison de l'ouverture commerciale des pays émergents, notamment de la Chine entrée à l'OMC en 2001.

Source : TRÉSOR-ÉCO, Quel positionnement « hors-prix » de la France parmi les économies avancées ?, n° 122 – Janvier 2014

Questions

1) Quels sont les facteurs qui influencent la demande mondiale adressée à un pays mis en avant dans le texte ?

2) Les exportations d’un pays sont-elles liées au prix des biens et services ?

Document 6. Parts de marché

Facile

La France est l’un des pays industrialisés dont les parts de marché à l’exportation ont le plus reculé entre 1999 et 2013. Ce recul est sensiblement plus marqué que celui enregistré par l’Allemagne, et ce dans la quasi-totalité des secteurs. Une analyse comparative simple des performances à l’exportation des pays de la zone euro suggère que les changements de la compétitivité-prix, mesurée par les coûts salariaux unitaires de l’ensemble de l’économie, constituent, à côté des différentiels de croissance, un élément d’explication probant mais incomplet. En particulier, ces deux facteurs n’expliquent que partiellement les mauvaises performances françaises.

Matthieu Bussière, Guillaume Gaulier et Sébastien Jean (2014), La compétitivité-prix explique-t-elle les performances à l’exportation de la France et de ses partenaires ?, Lettre du Cepii, n° 349 – décembre 2014

Questions

1) Comment mesure-t-on une part de marché ? Que veut dire une part de marché de 100% et de 0% ?

2) Quel est l’intérêt de calculer des parts de marché ?

Document 7. Compétitivité ou productivité ?

Facile

Le second point sur lequel je voudrais insister est le suivant. Trop souvent, le débat économique sur la France et l’Allemagne se concentre sur la différence de « compétitivité » entre les deux pays, c’est-à-dire sur l’écart entre le déficit commercial français et l’excédent commercial allemand. Or la bonne notion pour juger de la performance économique d’un pays est sa productivité, et non sa « compétitivité », qui est un concept assez bancal. Pour un même niveau de productivité, différents pays peuvent temporairement se retrouver dans des situations totalement différentes en termes de balance commerciale, pour des raisons plus ou moins volontaires. Par exemple, certains pays peuvent choisir d’exporter plus qu’ils n’importent, afin de faire des réserves pour l’avenir sous forme d’actifs détenus à l’étranger. Cela peut se justifier pour un pays vieillissant qui anticipe une baisse de sa population active, et cette explication classique est souvent donnée pour expliquer une partie de l’excédent commercial observé dans des pays vieillissants comme l’Allemagne ou le Japon, par comparaison à des pays plus jeunes comme les États-Unis, le Royaume-Uni ou la France, qui peuvent avoir besoin de consommer et d’investir davantage sur leur territoire, ce qui peut occasionner des déficits commerciaux. Mais le point important est que ces situations d’excédent ou de déficit commercial ne peuvent durer qu’un temps et doivent se compenser sur la longue durée. En particulier, cela ne sert à rien d’avoir des excédents commerciaux permanents (cela reviendrait à produire éternellement pour le bénéfice du reste du monde, ce qui n’a aucun intérêt).

(…)

Pour résumer: la France et l’Allemagne ont des productivités voisines, mais utilisent de façons très différentes leur haute productivité. A chaque fois que la France produit 100 unités de biens et services elle en consomme et en investit entre 101 et 102 unités sur son territoire ces dernières années. A l’inverse, à chaque fois que l’Allemagne produit 100 unités, elle n’en consomme et investit que 92 unités. L’écart peut sembler mince, mais dès lors qu’il se reproduit chaque année il engendre des déséquilibres financiers et sociaux d’une ampleur considérable, qui menacent aujourd’hui de faire exploser l’Europe.

Comment en est-on arrivé là, et que peut-on faire? Il faut d’abord préciser que si le vieillissement et le déclin démographique allemands peuvent expliquer un certain niveau d’excédent commercial par la nécessité de faire des réserves pour l’avenir, cela ne peut pas suffire à rendre compte rationnellement d’excédents aussi gigantesques. La vérité est que cet excédent commercial n’est pas véritablement un choix: il résulte de décisions décentralisées prises par des millions d’acteurs économiques et de l’absence de mécanisme correcteur adéquat. Pour simplifier: il n’existe pas de pilote dans l’avion, ou tout du moins les pilotes disponibles ne sont pas très précis.

Source : De la productivité en France et en Allemagne, Le blog de Thomas Piketty, 5 janvier 2017

Questions

1) Qu’est-ce que la compétitivité ? Comment la mesure-t-on ?

2) Qu’est-ce que la productivité ? Comment la mesure-t-on ?

3) Selon l’auteur, un pays doit avoir une bonne compétitivité ou une bonne productivité ?

Document 8. Délocalisation, le cas du textile et de l’habillement

Facile

La filière textile‑habillement illustre bien la manière dont se combinent les approches par les produits et par les tâches pour influencer le potentiel de délocalisation.

Du point de vue des caractéristiques des produits de la branche, les vêtements sont particulièrement légers et peu volumineux ; les coûts de transport pour acheminer les biens intermédiaires ou les biens finis assemblés à l’étranger sont très faibles. En même temps, les barrières à l’entrée dans ce type de secteurs sont faibles (peu de dépenses en recherche et développement ou R&D et de brevets…). Les logiques de compétitivité prix ou coûts dominent, même si la différenciation des produits par l’image de marque peut être un facteur non négligeable de compétitivité.

Du point de vue des caractéristiques des tâches, l’activité de couture consistant à manipuler des matières souples est encore peu robotisable, et recourt beaucoup au travail peu qualifié : le coût de main d’œuvre représente plus des deux tiers du coût de production. Si les phases de tissage et de filature (amont de la filière) et de découpe (au laser) sont largement automatisées, ce n’est pas le cas de l’activité d’assemblage (couture). Il existe bien des prototypes de robots essayant de robotiser l’activité de couture mais ces innovations en restent au stade du prototype dans quelques grandes entreprises. En outre, ces robots sont encore utilisés de manière semi‑automatique nécessitant l’intervention manuelle. La part dans les effectifs employés des fonctions associées aux tâches routinières peu qualifiées, facilement délocalisables y est élevée. Les taux d’exportation y sont relativement faibles et les délocalisations verticales défensives motivées par des différences de coûts salariaux dominent.

Hugues Jennequin, Luis Egidio Miotti et El Mouhoub Mouhoud (2017), Mesurer et anticiper la vulnérabilité des territoires face aux risques de délocalisation : une analyse sur données sectorielles en France, Économie et Statistique n° 497‑498, 2017

Questions

1) Qu’est-ce qu’une délocalisation ?

2) Quels sont les facteurs qui expliquent les délocalisations dans la filière du textile et de l’habillement ?

3) Toutes les activités sont-elles délocalisables facilement ?

Exercice 1. Le poids des firmes multinationales en France en 2017

Facile

Questions

1) Présentez la ligne « firmes multinationales »

2) Qu’est-ce qu’une firme multinationale ? Donnez deux exemples.

Exercice 2. Évolution des parts des pays du G7 dans les exportations mondiales de biens et services

Modéré

Questions

1) Quelles différences faites-vous entre des données en volume et en valeur ?

2)  Faites une phrase avec les données de la France

3) Peut-on dire que la France est un pays performant à l’exportation ?

Exercice 3. Comprendre la perte de compétitivité industrielle française

Difficile

Questions

1) Quelle différence faites-vous entre coûts salariaux et coûts salariaux unitaires ?

2) Quelle est l’effet d’une hausse du coût salarial sur la compétitivité ? Comment une entreprise peut compenser cette hausse ?

3) Quels sont les effets d’une baisse des marges ?

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