Question 1. Comprendre le rôle des dotations factorielles et technologiques dans les échanges commerciaux et la spécialisation internationale

Sommaire

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La mondialisation (« globalization » en anglais) désigne l’interconnexion croissante des personnes, des institutions, des sociétés au-delà leurs frontières nationales.

Pour l’économiste, la mondialisation est essentiellement le processus d’intensification des échanges des productions (biens et services) et des facteurs de production (capital, travail). Au sein étroit, le commerce international est l'ensemble des flux de marchandises entre les espaces économiques nationaux. Ces échanges commerciaux entre nations sont anciens. Au sein du Royaume de France, les foires de Brie et de Champagne (Lagny-sur-Marne, Provins, Troyes ou Bar-sur-Aube), qui apparaissent au début du Moyen Âge, deviennent de grands rendez-vous des commerçants européens à partir du XIe siècle.

Notons que les Comtes de Champagne mettent en place des règles, ou institutions, qui assurent la sécurité des marchands, et une organisation matérielle (halles, logements, entrepôts, etc.), on parlerait aujourd’hui d’infrastructures, qui facilitent les échanges. Les draps d’Arras, de Chalons ou de Provins sont alors en concurrence avec ceux des provinces flamandes ou anglaises. Déjà, on repère des spécialisations entre commerçants venus des différents pays européens. Ceux du nord vendent surtout des toiles et draps comme les Flamands et des fourrures pour les Allemands et, ceux du sud, comme les Italiens, proposent des soieries, des épices et autres produits de luxe venant des pourtours de la mer Méditerranée.

Ces foires attirent les produits qui circulent via les routes terrestres. Les marchandises ayant un poids important et une densité élevée, ou pondéreux, comme le sel ou le vin, sont souvent transportés par voies fluviales ou maritime. Lorsque l’économiste anglais David Ricardo (1772-1823) voudra démontrer à ses lecteurs que le commerce international est toujours bénéfique pour les pays qui se spécialisent et échangent entre eux, il illustrera ses propos avec l’exemple des draps et du vin, deux marchandises qui traversent depuis longtemps les frontières au XVIIIe siècle.

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Au sens large, le commerce international est l'ensemble des flux de biens (produits agricoles, produits manufacturés, etc.) et des flux de services (transport, tourisme, services aux entreprises, etc.) qui circulent entre des espaces économiques différentes. C’est l’ensemble des importations et des exportations.

  • Les importations de biens et de services sont l’ensemble des biens et des services fournis par des non-résidents à des résidents, à titre onéreux ou gratuit.
  • Les exportations de biens et de services sont l’ensemble des biens et des services fournis par des résidents à des non-résidents, à titre onéreux ou gratuit.

Remarque : 

On peut calculer la valeur d’une exportation ou d’importation au prix CAF (coût, assurance, fret) ou au prix FAB (franco à bord). La balance commerciale est un compte qui retrace la valeur des biens exportés et la valeur des biens importés. En France la balance commerciale ne couvre que les biens. Les services sont pris en compte dans la balance des biens et des services contrairement à d'autres pays où la balance commerciale couvre les biens et les services. Le solde du commerce extérieur est la différence entre la valeur des exportations et celle des importations entre deux pays (ou deux zones). Il peut être relatif à un produit ou à l'ensemble des échanges de biens et services.

Lorsque la valeur des exportations dépasse celle des importations, on dit qu'il y a excédent commercial (ou la balance commerciale est excédentaire). Lorsque la valeur des importations est supérieure à celle des exportations, le pays enregistre un déficit commercial (ou la balance commerciale est déficitaire).

  • Le taux de couverture est le rapport entre la valeur des exportations et des importations. 
  • La balance des paiements mesure les transactions courantes et les transactions financières entre les résidents et les non-résidents, c’est-à-dire entre les acteurs économiques (banques, entreprises, ménages, administrations publiques) qui exercent leurs activités sur le territoire national et ceux qui exercent leur activité à l’étranger.
  • Les transactions courantes regroupent les transactions économiques qui reflètent les échanges de biens et services, et les transferts de revenus. Le solde des transactions courantes indique l’aptitude d’une économie à équilibrer ses échanges avec les autres pays.
  • Les transactions financières résultent des opérations financières des acteurs économiques résidents avec l’étranger. Elles se composent des opérations d’investissements directs, d’investissements de portefeuille, d’instruments financiers dérivés, d’autres investissements et d’avoirs de réserve. Le solde des transactions financières représente la contrepartie des transactions courantes.

L’internationalisation de la production se traduit notamment par des opérations d’investissements directs à l’étranger. La mondialisation se repère donc à tous les niveaux d’une balance des paiements.

Pourquoi les pays (ou zones économiques) participent aux échanges internationaux ?

L’idée que le commerce entre les nations est source de gains est au cœur des théories du commerce international. L’essor Dragons (Corée du Sud, Taïwan, Singapour et Hong Kong) et des Tigres (Indonésie, Malaisie, Philippines, Thaïlande et Viêt Nam) asiatiques qui ont connu un développement grâce à leur insertion dans l’économie mondiale ou, plus près de nous, de la Chine, permettent d’affirmer que les gains tirés du commerce ne sont pas uniquement théoriques. Ils sont aussi au cœur de la construction d’un grand marché européen.

Ces gains existent. Mais, quelle est l’ampleur de ces gains ? Sont-ils réversibles ? Le commerce profite-t-il à tous les habitants d’un pays (quelques soient leurs préférences et leurs revenus) ?

L’économiste et philosophe écossais Adam Smith (1723-1790) permet de comprendre l’existence de gains (de produits, de productivité, etc.) qu’un pays peut tirer du commerce international. Il souligne que chaque pays a intérêt à se spécialiser dans la production pour laquelle il a des coûts de production moindres par rapport à un autre pays et à échanger ensuite sa production. C’est la théorie des avantages absolus.

L’économiste anglais David Ricardo (1772-1823) confirme qu’un pays a intérêt à se spécialiser puis à échanger et va généraliser l’analyse précédente puisqu’un pays peut participer à l’échange international même s’il ne bénéficie pas d’un avantage absolu. En effet, chaque pays a intérêt à se spécialiser dans la production pour laquelle il a relativement les moindres coûts de production puis à échanger, c’est la théorie des avantages comparatifs.

L’avantage comparatif peut donc être défini comme étant le coût relativement plus faible d’un produit par rapport à son coût dans un autre pays. Il suppose une plus grande productivité relative dans une production et le gain s’obtient par l’exportation d’une partie de cette production.

Dans ses Principes d’économie politique et de l’impôt (1817, 3e édition, 1821), David Ricardo, illustrera son analyse avec les deux puissances maritimes de son époque que sont l’Angleterre et le Portugal qui exportent du drap et du vin. On a donc, selon le vocabulaire des économistes, un modèle à deux produits (le drap et le vin) et deux pays (le Portugal et l’Angleterre). Si le Portugal est plus productif que l’Angleterre dans les deux productions, il est comparativement plus productif dans la production de vin que celle du drap. Le Portugal a intérêt à se spécialiser dans la production de vins, l’Angleterre dans celle de draps, et les deux pays à échanger ensuite une partie de leur production.

« Le commerce extérieur (…) contribue puissamment à accroître la masse des choses utiles, et par conséquent celle des jouissances. »

Principes d’économie politique et de l’impôt (1817, 3e édition, 1921), Chapitre VII. DU COMMERCE EXTÉRIEUR.

Notons que la théorie des avantages comparatifs a des limites. Elle repose sur des hypothèses restrictives comme l’absence de coûts de transport. De plus, une spécialisation trop poussée des pays peut les rendre vulnérables à une crise de l’offre (maladie de la vigne) ou de la demande (baisse de la consommation de drap). Néanmoins, elle permet d’expliquer que le libre-échange entraîne des prix inférieurs à ceux d’une situation d’autarcie et donc les gains à l’échange.

Les facteurs de production sont les moyens (travail, capital, ressources naturelles) qui permettent la production de biens et services. Les pays sont plus ou moins bien dotés en main-d’œuvre (qualifiée et non qualifiée), en capital fixe (machines, bâtiments, etc.) ou en ressources naturelles (pétrole, gaz, terres arables, mines, etc.). L’échange international peut alors s’expliquer par les différences dans les dotations relatives de facteurs de production.

Les théories du commerce international développées par David Ricardo (théorie des avantages comparatifs), puis par Eli Heckscher (1879-1952), Bertil Ohlin (1899-1979) et Paul Samuelson (1915-2009) ont dominé l'analyse économique jusqu'à la fin des années 1970. Dans ce modèle HOS (pour Heckscher, Ohlin, Samuelson), la spécialisation internationale, soit la capacité d'un pays à concentrer sa capacité de production dans une branche d’activité ou un type de produits, s’explique par les avantages comparatifs et l’existence de dotations factorielles. Les pays exportent les produits contenant intensivement les facteurs des productions qu’ils disposent en abondance et importent les produits qui nécessitent les facteurs de production dont ils sont relativement dépourvus (mal dotés).

Ces théoriciens expliquent donc les échanges internationaux à partir des caractéristiques différentes des nations qui se singularisent par leurs techniques de production (David Ricardo) ou leurs dotations factorielles (HOS). De plus, ces modèles postulent que sont respectées les hypothèses de la concurrence pure et parfaite. Les principaux points forts (avantages comparatifs) de la France concernent les produits aéronautiques, les produits de beauté, les boissons, les produits pharmaceutiques et les produits financiers. Ses principaux points faibles (ou désavantages comparatifs) sont concentrés dans les produits pétroliers ou le matériel informatique.

La spécialisation internationale peut aussi s’expliquer ici par l’existence de dotations technologiques. Il s’agit de concentrer l’analyse moins sur les facteurs de production (capital, travail) et davantage sur la fonction de production (facteurs technologiques). L’étude des dotations technologiques permet d’identifier des pays innovateurs (ou leader) et des pays copieurs (ou suiveurs), qui mettent un certain temps pour réaliser les productions des économies avancées. En effet, il existe des écarts technologiques, soit des différences entre les technologies de production disponibles dans deux économies considérées, qui explique la nature et les flux d’échanges.

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Les économies avancées exportent les produits innovants puis, progressivement, à mesure que les technologies deviennent plus communes, les économies en développement les imitent et deviennent exportateurs lorsque ces produits peuvent être fabriqués par une main-d’œuvre à faible coût. Pour maintenir leur part de marché à l’exportation, les économies avancées doivent donc innover continuellement.

  • La théorie de l’écart technologique mettra l’accent sur l’importance de l’offre pour expliquer les différences de productivité nationale via des différences de dotations technologiques notamment liées aux efforts en recherche et développement.
  • La théorie du cycle des produits met l’accent sur l’importance de la demande pour expliquer l’évolution des flux commerciaux.
  • La théorie du cycle de vie d'un produit suppose une tendance à la hausse de la demande au cours des premières étapes de la mise en œuvre d'un produit. La demande pour ces produits pourrait alors diminuer dans la région de l'inventeur.

Les dépenses en recherche et développement (R&D) des firmes et des États ont donc des effets sur le commerce international. Dans le cas d’une firme, l’innovation permet de détenir un monopole temporaire dans la production d’un bien nouveau. Si ce bien est consommé à la fois sur le territoire national et à l’étranger, il y aura des flux d’exportations importants tant que d’autres firmes n’ont pas mis au point un produit concurrent.

Peut-on expliquer les exportations d’un baril de pétrole ou d’un téléphone portable avec les mêmes théories ? Pourquoi des pays se spécialisent dans l’extraction et l’exportation de diamants ou de gaz et d’autres dans la fabrication de vêtements en coton ou de jouets en plastique ? Tous les pays peuvent-ils exporter des avions de ligne ou des fèves de cacao ?

La science économique va identifier un ensemble de facteurs expliquant le commerce international intersectoriel et intra-sectoriel entre pays, notamment par les différences :

  • de productivité des facteurs de production ;
  • de dotations quantitatives (et qualitatives) en facteurs de production ;
  • de technologie ;
  • de préférences des consommateurs pour les produits nationaux et étrangers ;
  • de structure du marché, etc.

Si les nouvelles recherches améliorent notre compréhension de la structure du commerce mondial, l’économiste Elhanan Helpman nous rappelle qu’aucune théorie du commerce international n'est en mesure d'expliquer pleinement la structure et les volumes des échanges internationaux observés.

Il appartient à l’économiste (et aux étudiants) de repérer la nature des biens et services échangés, leurs évolutions ainsi que celles des acteurs qui procèdent à l’échange et des pays dont partent et arrivent les différents flux pour mieux saisir la dynamique des échanges internationaux. Puis, dans un second temps, identifier les théories les plus appropriées… ou proposer une alternative.

Les relations commerciales sont complexes et dynamiques. Elles ne peuvent s’expliquer par une cause unique.

Document 1. Commerce et mondialisation, une histoire ancienne

Facile

Questions

1) Qu’est-ce que le commerce international ? Est-il un phénomène récent ?

2) Selon vous, qu’est-ce que la « route de la soie » ?

3) Comment définissez-vous la mondialisation ?

Document 2. Croissance du commerce mondial de marchandises et de services commerciaux

Facile

Questions

1) Qu’est-ce que le commerce international ? Donnez un exemple

2) Faites une phrase avec les données de l’année 2018

3) Donnez un exemple de commerce international de services. Que peut-on déduire de l’évolution des échanges internationaux de services ?

4) La numérisation des processus de production favorise les échanges de services. Selon vous, quelles sont les freins à la croissance du commerce international de services ?

Document 3. Exportations mondiales de marchandises par grande catégorie de produits, 2017 (part en %)

Facile

Questions

1) Faites une phrase avec la catégorie « Produits agricoles »

2) Que déduisez-vous de ce graphique ?

Document 4. La balance commerciale de la France : Exportations, importations et solde de la balance commerciale en biens (en milliards d'euros)

Facile

Questions

1) Qu’est-ce que la balance commerciale ?

2) Faites une phrase ave les données de l’année 2019

3) Qu’est-ce qu’une importation ? Quel est le sens du sigle « Fab-Fab » ?

Document 5. Les échanges commerciaux entre la France et le Royaume-Uni dans le contexte du Brexit

Facile

S’agissant des échanges de biens, le Royaume-Uni est, depuis plusieurs années, le premier excédent bilatéral de la France. En 2019, le solde commercial a atteint 12,5 milliards d’euros, grâce à des exportations plus dynamiques que les importations (…). La France est cependant moins exposée au commerce avec le Royaume-Uni que certains de ses partenaires européens, avec des exportations qui représentent, en 2018, 2,6% du PIB français (1,4% pour les biens et 1,2% pour les services), alors que les exportations de l’UE (hors Royaume-Uni) vers le Royaume-Uni représentent environ 3% de son PIB. L’Irlande est l’économie la plus exposée (14% de son PIB).

De même, la France est peu dépendante du Royaume-Uni pour son approvisionnement, contrairement à l’Irlande par exemple, dont plus d’un quart des importations de biens proviennent du Royaume-Uni.

Le Royaume-Uni représente une assez faible part des échanges commerciaux français : il est le 6e client de la France (6,8% de nos exportations en 2019) et son 8e fournisseur (3,7% de nos importations). En sens inverse, la France est le 4e client du Royaume-Uni (6,5% des exportations britanniques en 2018) et son 5e fournisseur (5,6 % des importations). (…) S’il est hasardeux de prévoir l’impact à moyen et long-terme sur notre commerce extérieur du Brexit car il dépend de nombreux paramètres encore inconnus, notamment les barrières tarifaires et non tarifaires qui pourraient être instaurées sur certains biens et services, les conséquences à court-terme devraient être relativement contenues. Les effets négatifs viendraient principalement de difficultés logistiques et administratives sur les chaînes d’approvisionnement, du fait de la probable sortie du Royaume-Uni du marché intérieur européen et de l’union douanière au terme de la période de transition qui s’est ouverte le 1er février 2020. Pendant cette période de transition, qui se poursuivra au moins jusqu’au 31 décembre 2020, le droit de l’Union européenne continuera de s’appliquer au Royaume-Uni, assurant un statu quo pour les entreprises.

Source : Trésor, Rapport annuel du commerce extérieur de la France, février 2020

Questions

1) Qu’est-ce que la Brexit ?

2) Selon-vous, le Royaume-Uni va-t-il rester un partenaire commercial de la France ?

3) Quelles sont les nouvelles difficultés que vont rencontrer les entreprises françaises avec le Brexit ?

4) En utilisant le terme « avantages comparatifs », expliquez pourquoi la France et le Royaume-Uni peuvent avoir intérêt à échanger entre eux

Exercice 1. Les principaux partenaires commerciaux de la France

Facile

Questions

1) Faites une phrase avec les données de l’Allemagne

2) Quels sont les principaux partenaires commerciaux de la France ?

Exercice 2. L’évolution du solde commercial français

Modéré

Questions

1) Faites une phrase avec les données de l’année 2019

2) Donnez un secteur ou branche d’activités où la France à un déficit commercial et un autre où elle se caractérise par un excédent commercial.

3) Quelle différences faites-vous entre solde CAF/FAB et solde FAB/FAB ?

Exercice 3. L’analyse de David Ricardo (1772-1823)

Difficile

Complétez le texte ci-dessous avec les termes suivants : l’échange, capital, quantité de drap, le bien-être, d‘importer, d’exporter, exporter, l’intérêt

« En même temps l’accroissement de la masse générale des produits répand partout ………………….. ; …………………..lie entre elles toutes les nations du monde civilisé par les nœuds communs de ………………….., par des relations amicales, et en fait une seule et grande société. C’est ce principe qui veut qu’on fasse du vin en France et en Portugal, qu’on cultive du blé en Pologne et aux États-Unis, et qu’on fasse de la quincaillerie et d‘autres articles en Angleterre. »

« L’Angleterre peut se trouver dans des circonstances telles qu’il lui faille, pour fabriquer le drap, le travail de cent hommes par an, tandis que, si elle voulait faire du vin, il lui faudrait peut-être le travail de cent vingt hommes par an : il serait donc de l’intérêt de l’Angleterre …………………..du vin, et ………………….. en échange du drap.

En Portugal, la fabrication du vin pourrait ne demander que le travail de quatre-vingts hommes pendant une année, tandis que la fabrication du drap exigerait le travail de quatre-vingt-dix hommes. Le Portugal gagnerait donc à …………………..du vin en échange pour du drap. Cet échange pourrait même avoir lieu dans le cas où on fabriquerait en Portugal l’article im­por­té à moins de frais qu’en Angleterre. Quoique le Portugal pût faire son drap en n’employant que quatre-vingt-dix hommes, il préférerait le tirer d‘un autre pays où il faudrait cent ouvriers pour le fabriquer, parce qu’il trouverait plus de profit à employer son ………………….. à la production du vin, en échange duquel il obtiendrait de l’Angleterre une …………………..………………….. plus forte que celle qu’il pourrait produire en détournant une portion de son capital employé à la culture des vignes, et en l’employant à la fabrication des draps. »

David Ricardo Principes d’économie politique et de l’impôt (1817, 3e édition, 1921), Chapitre VII. Du commerce extérieur.

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