Dans la Lettre Trésor-Éco n° 264, publié en août 2020, Marie-Apolline Barbara fait l’état des lieux des conséquences du confinement sur les inégalités de conditions de vie. Si les conditions de logement en sont l'illustration la plus manifeste - le logement étant le premier facteur d’inégalités socioéconomiques - le genre ou la situation familiale des individus sont également à prendre en compte.
Dans la majorité des cas, le confinement a accentué les inégalités.
Par exemple, dans le domaine des inégalités hommes/femmes au sein du foyer, « 70 % des femmes ont supervisé quotidiennement le travail de leurs enfants pendant le confinement, contre 32 % des hommes ».
Pourtant, selon Marie-Apolline Barbara, le confinement pourrait dans certains cas amener à un rééquilibrage : « parmi les 35 % de travailleuses britanniques exerçant un métier essentiel, un peu plus de 40 % avaient un conjoint demeurant à la maison, ce qui pourrait signifier un renversement temporaire des rôles traditionnels, sinon une redistribution permanente de la charge domestique dans ces ménages. ».