Actu-éco : Le financement des écoles de commerce

En partenariat avec Brief.eco

Dans les pays de l’UE, l’enseignement supérieur est principalement financé par la dépense publique. Aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Corée ou encore au Japon, les frais supportés par les familles et les contributions des entreprises ont un poids plus important.

En France, dans une décision d’octobre 2019, le Conseil constitutionnel estime que l’exigence constitutionnelle de gratuité dans l’enseignement public « ne fait pas obstacle à ce que des droits d’inscription modiques soient perçus en tenant compte des capacités financières des étudiants ». Les écoles privées et consulaires (gérées par les chambres de commerce et d’industrie) sont quant à elles libres de fixer leurs frais d’inscription.

En 2018, les pouvoirs publics finançaient 81,2 % des dépenses des établissements privés et publics de l’enseignement supérieur, selon le ministère de l’Enseignement supérieur. La part des ménages s’élevait à 9,6 % et celle des entreprises à 9,2 % (formation professionnelle, mécénat, etc.).

À la rentrée 2020, un étudiant français payait 335 euros par an pour préparer le diplôme national du master dans une université publique, contre 16 600 euros par an pour un master à l’École des hautes études commerciales du Nord (Edhec), une école privée. Dans un article paru en 2003, l’économiste français Bernard Belloc estime qu’associés à des bourses pour les étudiants les plus modestes, les frais d’inscription peuvent permettre une meilleure redistribution que le financement public, qui consiste à faire payer l’ensemble des contribuables pour un service dont bénéficient davantage les classes sociales les plus aisées. Dans les années 1960, les économistes américains(G. Becker) ont quant à eux développé selon laquelle (théorie du capital humain)les connaissances acquises par un étudiant pendant ses études lui rapportent des gains tout au long de sa carrière. Ces gains, s’ils dépassent le coût des études, peuvent justifier l’investissement des familles.

Bref ! Voici des éléments que nous pourrons intégrer à différents moments de nos programmes :

En seconde tronc commun, il sera possible par exemple d’illustrer l’item : « comprendre que les chances d’accès aux formations diplômantes sont socialement différenciées » du chapitre

En spécialité en classe de première, on pourra utiliser ses données dans le thème

Enfin, en spécialité de la classe de terminale on pourra faire le lien avec les analyses de la croissance endogène et en particulier le rôle du capital humain dans le chapitre

Cette actualité vous a été proposée par Brief.éco qui explique et met en perspective l’actualité de la semaine.

Pour en savoir plus, accédez au site brief.éco

 

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